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 Les mangas indispensables d'Hyksos

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Hyksos

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Les mangas indispensables d'Hyksos Empty
MessageSujet: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyLun 15 Déc - 15:55

Yop à tous !

Pour ceux qui viennent de l'ancien forum, vous devez déjà connaître ce topic, pour les autres, je vais ré-expliquer l'idée du topic.
J'y référence donc les mangas que je lis et regarde, et qui m'ont plus, touché ou en tout cas, marqué.  C'est bien sur une liste non exhaustive et personnelle. L'intérêt de ce topic est donc de vous faire découvrir des mangas mais aussi d'échanger à leur sujet, d'avoir l'avis de gens qui les ont lu, qui les lirons, etc  … Bref, on y va ?

[Shinikata : double post autorisé dans le cadre du dossier.]

N'ayant plus de place dans ce message, j'ai continué dans d'autres que vous pouvez retrouver en cliquant sur les liens suivants :

Seconde partie : https://mhgenerations.forumgaming.fr/t85-les-mangas-indispensables-d-hyksos#1623

Troisième partie : https://mhgenerations.forumgaming.fr/t85-les-mangas-indispensables-d-hyksos#1624

Quatrième partie : https://mhgenerations.forumgaming.fr/t85-les-mangas-indispensables-d-hyksos#10096

FullMetal Alchemist

Fullmetal Alchemist est un manga de 27 tomes écrit par Hiromu Arakawa, de 2001 à 2010.  Deux séries ont été diffusées, la première, bien qu'elle reprenne les bases de l'histoire, n'a pas été écrit par Arakawa, diffère du manga papier et compte 51 épisodes et un film ( Conqueror of Shamballa ).  La seconde, FMA Brotherhood, est constituée de 64 épisodes et est fidèle à l'histoire originale.

Ce manga est moi, c'est une grande histoire d'amour, sans conteste mon manga favoris, et qui fait partie des œuvres littéraires qui m'ont le plus marquées et inspirée. L'histoire se déroule dans un univers steam-punk.

Résumé

Amnestris, 1900 et des poussières.  Le pays est dirigé d'une main de fer par le Führer King Bradley et l'armée n'hésite pas à réprimer toutes rebellions dans la violence et le sang.  
C'est dans ce contexte qui vivent les frères Elric, deux enfants dont le père est parti alors qu'ils étaient jeune, laissant leur mère malade s'occuper deux.  A la mort de leur mère, terrassée par sa maladie, les deux frères se mettent en tête d'apprendre l'alchimie afin de la ressusciter, même si cela implique de transgresser les règles :  la transmutation humaine est interdite. Durant l'opération, l'aîné, Edward , perd sa jambe gauche et le plus jeune, Alphonse, son corps tout entier.  Afin de sauver son jeune frère, Edward sacrifie son bras droit pour fixer l'âme d'Alphonse à une armure.
Mais la transmutation est un échec, et les deux frères n'arrivent pas à redonner vie à leur mère.  
Alors que la vie des frères Elric semble brisée à jamais, Edward décide de se faire greffer des automails ( des prothèses très sophistiquées, aussi efficaces que des membres normaux. ) et de devenir Alchimiste d’État, afin de partir en quête de la Pierre Philosophale et de retrouver le corps de son frère et ses membres perdus.  
Intégré dans l'armée sous le pseudonyme de FullMetal Alchemist, et sous la responsabilité du colonel Roy Mustang, Edward se lance à l'aventure avec son frère à ses côtés.  Au cours de leur long voyage, ils seront confrontés à la vie éternelles, la mort et le danger.  Ils seront mêlés à une affaire qui dépasse largement leur propre intérêt, et remonte à l'origine de la création d'Amnestris et ils s'aventureront au plus profond de l'enfer pour retrouver leurs corps.

Mon avis

Hiromu Arakawa se démarque par son talent pour la narration, et pour la création de personnage. Là  où, très souvent, les auteurs de shonen tablent sur l'action et l'épique, elle choisie de créer une histoire digne des plus grands, et de créer des personnages tout simplement  géniaux.  Ainsi, ne vous attendez pas à trouver des combats sur plusieurs tomes dans FMA, c'est pas le genre de la maison. En revanche, si vous cherchez un scénario hallucinant, vous avez frapper à la bonne porte.  Le secret réside dans la profondeur des personnages, même le plus secondaires des personnages est travaillé, et méchants comme gentils sont charismatiques.  On est donc loin du clicher du héros de shonen classique qui frappe avant de réfléchir, car si Edward, le personnage principale est impulsif, il est impossible de le limiter à ça.  Il en va de même avec tous les autres personnages.
Alors reprenons, l'histoire nous amène à suivre l'évolution des frères Elric, et  la façon dont ils grandissent.  Mais elle nous plonge aussi dans le passé d'un pays, et dans son futur. Il est très dur de définir l'histoire de FMA, car elle présente beaucoup d'aspect.  Les frères Elric sont sans conteste les personnages principaux, mais d'autres persos plus secondaires, ont une très grande importance, c'est le cas par exemple du colonel Mustang, du lieutenant Hawkeye  ou de Maes Hughes.  Sans oublier le commandant Armstrong, Izumi Curtis ou Winry.  Autant de personnages qui ont une importance capitale dans l'histoire, et qui sont aussi bien travaillés que les deux héros.  Alors que rajouter sur FMA ?  Que l'histoire est ultra-captivante ?  Vous avez du le comprendre. Que c'est une œuvre profondément marquante ? Évidemment. Car, FMA est un shonen, autant par son charac d-sign que par l'âge du héros, où par les combats, mais il aborde des thèmes sombres typiques du seinen : l'absence de famille, la peur de tuer, l'horreur de la guerre, la prix a payé pour avoir ce que l'on veut, … Ainsi, l'intérêt du manga vient donc de l'histoire, du scénario, mais aussi de ce qu'il nous enseigne, de ce que veut sous-entendre l'auteur. Car FMA est une magnifique leçon de vie, d'acceptation, de pardon et de respect.  

Alors, pour finir avec ce manga, et pour ceux qui voudraient le découvrir, mais qui n'aiment pas forcément lire, FMA Brotherhood est très bien fait, très proche du manga papier, et qui rend bien compte de l'intérêt de l'histoire. En revanche, la version papier est un meilleur support pour ceux qui veulent vraiment voir le génie de l'auteur, car on retrouve dès le premier tome, des références au dernier, un travail sur les actions en profondeur, je m'explique : certains éléments de l'intrigue sont vus avec une approche particulière, on a l'action, mais aussi sa répercussion ( cf le tome 4, et un événement particulier, et clef du manga. )

J'pense avoir fait le tour de ce qu'il y avait à dire sur ce manga, mais n'hésitez pas à me poser des questions


Hunter X hunter

Hunter X Hunter est un manga de32 tomes et 92 épisodes écrit par Yoshihiro Togashi commencée en 1998.  La version animée ( du moins la première, de 1999  à 2000 ) est terminée, mais le manga est encore en cours.  Une deuxième version animée est en cours de diffusion.  ( Je n'ai pas lu le manga, j'ai juste regardé la version 1999 2000 )

Avec ce manga, on reste dans le thème du shonen/seinen. HxH est bien un shonen, là encore, à cause ou grâce à l'âge du personnage principale, et des nombreux combats qui rythment le manga. Mais là encore, on est loin des duels qui durent sur une plusieurs épisodes. HxH s'apparente aux seinen par son ambiance très sombres, ses méchants à forte tendances psychopathe, particulièrement violents et classes  ( j'aime bien faire la comparaison avec Sephiroth, de FF 7 : quand il rentre dans un bar, tout le monde se tait, quand Hisoka, le méchant de HxH, tout le monde se suicide. ), enfin, par certains personnages, qui ont une histoire particulièrement horrible et perturbante.  Avant de commencer le résumer, je tiens à préciser que le personnage principal est Gon, mais qu'il est entouré  de trois autres persos, Kurapika, Leorio et Kirua, ces trois là, principalement Kurapika et Leorio sont presque aussi important que Gon, et beaucoup plus intéressants.

Résumé

Gon est un enfant normal, à ça prêt qu'il vit avec sa tante, que sa mère est morte et son père parti, et qu'à même pas 10 ans, il passe sa vie dans la forêt sur l’Île de la Balaine, à jouer avec les animaux sauvages et à pêcher.  
Il apprend un jour que son père est un Hunter, c'est à dire qu'il voyage à travers le monde à la recherche de trésors, pour protéger la faune, la flore, mais aussi les hommes. Plus qu'un hunter, son père est le meilleur, et son fils décide de partir sur ses traces.  Il n'a donc pas d'autres objectifs en devenant hunter que de retrouver son père. Là où ses amis de voyages, Leorio et Kurapika, risquent leur vie l'un pour l'argent l'autre pour venger sa tribu massacrée, lui se bat par curiosité pour ce qu'à fait son père.  
Au cours de l'aventure, ils rencontrent donc Kirua que se joindra à eux, pour s'amuser, étant le cadet d'une famille d'assassin,  Gon est son premier ami, et il le suivra pour voir jusqu'où il ira.  
Ainsi, dans le premier arc, on suit les aventures du petit groupe, et leur progression au cours de l’examen de hunter, ainsi que leurs confrontation avec Hisoka, un membres de la Brigade Fantôme. Le deuxième arc est plus centré autour de Kurapika et sa quête de vengeance ( il est clairement l'arc le plus sombre du manga ) et le troisième …  Surprise.  

Mon avis

L'intérêt de HxH réside certainement dans ses personnages secondaires, et ses méchants :  Gon est relativement fade et irritant :  il est le genre borné, un peu le stéréotype du perso de shonen.  En revanche, ses amis sont beaucoup plus intéressants :  de par leur passé, de par leur construction et leur psychologie. Enfin, les méchant sont particulièrement charismatiques, notament Hisoka, qui est presque le personnage principale de l'histoire, de part sa force et son incroyable psychologie :  instable mentalement, sadique, masochiste ( dans le sens soft hein ), ( les fans ont du mal à s'accorder sur sa sexualité, bien qu'il marque une certaine attirance pour les femmes, beaucoup de monde pense qu'il est gay et pédophile ). Cette psychologie si particulière fait de lui un perso ultra-charismatique ( parce que tout ce que j'ai dit sur lui est négatif, mais pourtant, il a une classe monstrueuse ), et clef du manga, et juste pour lui, ce manga vaut la peine.  
Alors voilà, si vous êtes amateur d'ambiance particulière, de personnages originaux et charismatiques, ce manga est fait pour vous.  A la différence de FMA, il n'encourage pas particulièrement à la réflexion, il est vraiment marquant, je vais me répéter parce que c'est vraiment la clef du manga , de par l'originalité de ses personnages, Hisoka est ultra charismatique et un perso vraiment intéressant, Kirua, même si j'en ai peu parlé, aussi, etc …  Ce sont des personnages que vous ne verrez jamais ailleurs.  

Pour ceux qui sont intéressez, je vous conseil de regarder l'ancienne version ( un peu dure à trouver, mais sur DP-stream ça va.) qui rend vraiment bien cette ambiance sombre et oppressante.


Sword Art Online

Sword Art Online est un light novel de 12 tomes, écrit par Reki Kawahara et adapté en un animé de 25 épisodes  ( qui correspondent aux tomes 1 à 4 ).

J'ai découvert ce manga très récemment, et ça a été un véritable coup de foudre. Autant, pour les précédents, le scénario ou les personnages sont ultra travaillés, autant ici ils ne sont pas exceptionnels, l'histoire est correcte, mais pas transcendante, pourtant, si je devais choisir quels sont mes mangas préférés, il en ferait parti.  Parce qu'ici, l'intérêt et le questionnement que ce manga entraîne, et la façon dont évoluent les relations entre les personnages ( et principalement la façon dont évolue le personnage principale en fait. )

Résumé

2022, le jeu vidéo entre dans une nouvelle aire, le VRMMO.  Aujourd'hui sort un nouveau jeu en ligne, Sword Art Online, qui propose au joueur une immersion totale :  après avoir enfilé un casque, le joueur est matérialisé en réalité virtuelle dans le monde de l'Aincrad.  Ce jeu annonce une révolution totale pour le monde vidéo-ludique, et certaines personnes ont eu la chance de pouvoir tester le jeu en version bêta :  les nouveaux joueurs les appellent simplement les bêta-testeurs.  Kirito fait parti des heureux élus, menant une vie normale, quoi que froid et distant avec sa famille, il a déjà eu la chance de jouer à SAO, et attend avec impatience l'occasion d'y retourner. Le jours de sa sortie, il fait parti des premiers à se connecter, et retrouve avec plaisir l'Aincrad et ses mécanismes.  Dans ce jeu, pas de magie, juste des épées.  Les joueurs apprennent à se servir de leurs armes et choisissent leurs compétences d'épéistes en fonction du rôle qu'ils veulent jouer. Mais   après sa sortie, le premier jour  de jeu, alors que des centaines de milliers de joueurs sont connectés, un maître du jeu apparaît pour faire une annonce :  les joueurs ne peuvent plus se déconnecter du jeu.  Ils sont piégés dans l'Aincrad, et le seul moyen d'en sortir est de finir le jeu. Mais, dans SAO, la mort est définitive :  une mort en jeu entraîne la mort dans la réalité. Avant de disparaître, le maître du jeu supprime les skins des joueurs pour leur donner la même apparence que celles qu'ils ont en réalité :  l'Aincrad devient alors une réalité parallèle, et plus qu'un jeu, il s'impose comme un univers à part entière, où les joueurs ne peuvent plus se cacher derrière des apparences choisies.
Alors que les joueurs, paniqués, s'organisent en groupe pour survivre, Kirito lui choisit de profiter de son expérience de bêta-testeur pour avancer seul le plus vite possible.  
On suit donc au cours du manga son avancées solitaire  dans le jeu, et la façon dont il vit cet exile forcé à travers l'Aincrad.  

Mon avis

Derrière ce speech se cache un manga d'une étonnante complexité dans la façon dont est traité cet enfermement forcé des joueurs.  Le personnage principale, Kirito, est particulièrement intéressant, par le fait qu'alors que tout le monde se regroupe pour avancer en groupe sur le front ( le front est l'endroit où les joueurs sont le plus avancés dans le jeu :  les joueurs au front sont donc ceux qui découvrent les étages et les monstres, ils sont les plus en danger, mais aussi les meilleurs ) alors qu'il avance en solitaire quoi qu'il arrive.  De même, la plus part des joueurs paniquent ( et bon nombre se suicident )  à l'idée de ne pas pouvoir quitter se monde, lui, même s'il ressent une certaine mélancolie, semble apprécier ce nouveau monde.  Il va donc à contre-courant, et cette sorte d'isolation, autant physique que morale,  lui vaut immédiatement l'attachement du spectateur, et on a cette volonté de connaître la suite de son aventure.  ( autant dire que les 25 épisodes se regardent très très vites ) Mais ça n'est pas suffisant pour rendre un tel manga excellent :  un bon personnage principal attachant, c'est bien, mais il en faut plus, et ici, on est servit. Déjà parce que le manga répond au rêve de bon nombre d'entre nous :  qui n'a jamais voulu vivre dans un monde où son quotidien est une aventure ? Et au de-là de ça, il est une critique du jeu vidéo :  métaphore de l'isolement qu'il peut apporter ( ici représenté par le fait que les joueurs soient bloqués dans l'aincrad ), des dégâts qu'il peut causer ( une sorte de mort sociale, représentée dans SAO comme la mort réel du joueur ). Là vous devez vous dire :  « Euuuuuh …  Il est gentil mais bon, on s'en fou un peu » , et vous n'aurez pas tord.  Par contre, pour rester dans le questionnement, avec ce manga, une question est posée au spectateur :  « Et si vous aviez le choix ?  Choisir un quotidien palpitant, plein d'aventure, où vous avez des opportunités. Un monde où vous auriez des sensations, des sentiments, où tout semblerait réel, mais rien ne le serait ? Choisiriez vous de vivre dans ce monde ? »
Donc voilà, pour conclure avec ce manga, je dirai qu'il est le manga du moment à voir, déjà parce qu'il se regarde rapidement, ensuite parce qu'il est captivant, et sous ses aires de shonen classique, il cache des idées intéressantes et touchantes. C'est la vrai force du manga :  il est touchant :  vraiment touchant.  L'histoire de Kirito est touchante, mais l'idée de ce monde est touchante, du moins intéressante.


Pandora Hearts

Pandora Hearts est un manga de Jun Mochizuki, actuellement, 19 tomes sont sortis au Japon, et 17  en France.  Un animé de 25 épisodes a été diffusé, mais il est médiocre.  

Ce manga est inspiré de Alice au pays des merveilles, de Lewis Caroll et en reprend certains personnages et thèmes. C'est vraiment un manga qui m'a beaucoup marqué et plu, peut-être pas autant que ceux que j'ai cité avant, mais il reste vraiment bon grâce à ses personnages ( et je réalise que pour l'instant, j'ai parlé de quatre manga, et que chacun se démarque grâce à ses personnages, comme quoi, c'est vraiment quelque chose d'important. )

Résumé

Le pays présenté de Pandora Hearts est dirigé par quatre grandes familles ducales :  les Vessalius, les Nightray, les Rainsworth et les Barma.  Oz Vessalius est l'héritier de la famille Vessalius, la plus puissante des 4. Le jours de ses 15 ans, lors de sa cérémonie de passage à l'âge adulte, d'étranges hommes interrompent le rituel pour le plonger dans l'Abysse, un monde parallèle réservé au criminels.  Là-bas, il se lie à  Alice, une chain ( un esprit vivant dans l'Abysse ), afin de s'échapper de sa prison.  Quand il retrouve le monde réel, 10 ans ont passés.  Mais si ses proches restés dans le monde réel ont grandit, lui non, il est toujours l'enfant de 15 ans qu'il était, alors que son valet, Gilbert, a prit 10  ans.  
Il se retrouve ainsi plongé dans un monde qui a bien changé an 10 ans :  les Baskervilles, une ancienne famille déchue et déshonorée,  est réapparut et souhaite mettre la main sur la Volontée de l'Abysse, qui semble avoir un lien avec Alice et Oz.  En même temps, une organisation, Pandora, qui réunit des membres de chaque familles ducales a vu le jour et qui a pour but de contrer les Baskerviles.

Mon avis

Pandora Hearts est un des mangas les plus étranges du moments, car il est le manga du souvenir :  l'histoire tourne autour des souvenirs des personnages principaux, du passé, et de comment les différents personnages arrangent l'histoire en leur faveur.  Autant dire qu'on a tendance à se perdre dans ces aléas dans le temps, les souvenirs et les pensées. Comprendre l'histoire est alors très compliqué, mais aussi jouissif, parce que, parfois plusieurs tomes après, on apprend certains truc et on se dit « Woaw ! ».  Par ailleurs, les objectifs varient, et le but principale dans un tome est souvent parfois différent dans le tome suivant. C'est assez compliquer à expliquer :  il y a un va et vient entre les points de vue des différents personnages, justement parce que le personnage principale ( Oz, au passage, un monument de classe, parce qu'il accepte absolument tout, et essaye de répondre  aux questions qui lui sont posés simplement. De même, il agit avec un mépris de sa propre vie ( qu'un autre personnage qualifie de « pulsions suicidaires » ) assez impressionnant et qui, d'un côté, impose le respect, et de l'autre, invite au questionnement. ) se laisse porter par les événements. Il suit ce qui se passe et essaye de garder la tête hors de l'eau.  Au final, il est très proche de ce que nous sommes :  il est assez impuissant puisqu'il n'a pas de réels pouvoirs ( enfin, ne spoilons pas ) et essaye de composer avec les informations dont il dispose pour se faire un avis.  
Enfin, on a les rebondissement scénaristiques.  Je vous disais que l'histoire était dure à suivre :  et pour cause, elle est vraiment complexe, et les rôles s’inversent si rapidement, que chaque tome remet en cause le précédent.  On a tendance à se perdre dans cette intrigue si complète, mais c'est avec plaisir, et même si des fois on se demande « pourquoi », on est captivé par l'évolution des personnages de Oz, Alice et Gilbert. Puis par celle de leurs ancêtres.
Pour conclure, actuellement, tant que le manga n'est pas entièrement terminé, il est très dur de tout comprendre à 100 %, et c'est là le génie de l’œuvre :  le lecteur est le double de Oz : il est perdu et ballotté par le flot des événements, obligé d'accepter ce qu'il apprend sans forcément le comprendre, et il en va de même pour le lecteur, comprendre parfaitement PH n'est pas utile, et n'est pas intéressant, l'intérêt de l’œuvre est d'être exactement dans la même position qu'Oz, on a les informations, qu'on les comprène ou pas n'a pas d'importance, il suffit de les accepter, et de se laisser porter par l'histoire.  Ensuite, quand l’œuvre est fini, il est temps de tout relire, pour tout re-comprendre parfaitement.

J'dirai donc que c'est un manga à lire, parce qu'il est vraiment exceptionnel dans sa narration.


Sakurasou no pet na kanojo

Sakurasou no pet na kanojo est une comédie dramatique/seinen. A l'origine, c'est un light novel en 10 tomes ( 8 parus à ce jours ) écrit par Hajime Kamoshida et adapté en un manga de 3 tomes ainsi qu'un animé de 24 épisodes. Je n'ai vu que ce dernier, je ne vous parlerai donc ni du manga ( qui est un seinen )  ni du light Novel.

Sakurasou est un des premier manga « life school » que je regarde et c'est une énorme claque.  C'est un animé qui est vraiment percutant.

Résumé

Kanda Sorata est un étudiant quelconque de la section d'art du Lycée Suimei. Quelconque, à ça prêt qu'il est incapable de ne pas s'occuper des chats abandonnés qu'il rencontre, ce qui lui vaudra une exclusion simple et définitive des dortoirs normaux.  Ainsi, pour garder ses chats, Sorata se voit obligé d'intégrer le dortoir Sakurasou : un bâtiment construit pour accueillir les enfants à problèmes du lycée Suimei.  Là-bas il rencontrera Shiina Mashiro, une jeune mangaka de talent, incapable de s'occuper de quoi que ce soit excepté de son art. Sorata se verra donc obligé de s'occuper d'elle, tout en essayant de vivre au mieux avec les étranges pensionnaires de Sakurasou.

Mon avis

Le meilleur moyen de décrire Sakurasou no pet me semble être de dire que ce manga, c'est un peu comme se prendre un couteau dans le ventre et dire qu'on aime ça.  La plus part des gens disent qu'un seinen ne peut n'y être drôle, ni concerner des adolescent, qu'il doit être sombre, angoissant, avec des personnages adultes et matures. Ce manga est là meilleure réponse qu'on puisse leur adresser, parce que Sakurasou no pet est définitivement un seinen, et pourtant, il reste drôle.
Le manga est basé sur l'art, et ce qui le rend vraiment touchant et appréciable pour ceux qui baignent dans ce milieux, et je parle de l'art au sens large :  écriture, dessin, peinture, musique, cinéma, manga, jeux vidéos, animation, tout ce qui touche à la création. C'est une œuvre qui parle de l'influence de l'art sur ceux qui créent, de son poids, et de comment il modifie nos relations avec les autres.  Pour vraiment comprendre cette partie du manga, je pense qu'il faut être soi-même un créateur qui a été confronté à ces problèmes, et c'est pourquoi je pense que tout le monde ne peut pas apprécier Sakurasou no pet.
Mais revenons au coup de couteau.  On dit souvent que la fiction ne sera jamais pire que la réalité :  dans un livre, un film, si le héros est blessé à mort, il finit toujours par se relever, s'il perd son bras, il trouvera un moyen de faire avec, et s'il perd un membre de sa famille, se sera triste, horrible, mais au final, ce ne sera qu'un être de papier mort de plus.  Dans la réalité, une blessure est une blessure, un traumatisme est un traumatisme.  « Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » s'applique dans la fiction, allez dire ça à quelqu'un de tétraplégique après un accident, vous allez voir s'il se sent plus fort. C'est quelque chose que j'ai toujours approuvé, la fiction ne sera jamais plus cruelle que la réalité, pourtant, Sakurasou no pet est une œuvre de fiction, qui s’intègre dans les règles de cette réalité, ici, la volonté ne fait pas tout, et dire «  Je veux » ne reviens pas à « Je peux ». Sorata, le personnage principal résume parfaitement ce qui fait la force du manga dans cette phrase : « Ce putain de monde est injuste. » Tout au long de l'animé, les personnages luttent pour leurs rêves, mais comme dans la réalité, certains leurs échappent, et ils sont souvent rattrapés par les gens plus talentueux, qui, en travaillant moins réussissent mieux.  En 24 épisodes, on vit avec les personnages la dur expérience de la désillusion et de l'échec. Deux ombres qui souillent la vie de tous créateurs, et qui sont rarement retranscrites dans la fiction. Alors oui, Sakurasou est un coup de  couteau, parce que c'est un des rares manga où on nous rappelle que bien souvent, la volonté n'est rien sans le talent.
Vu ce que je viens d'écrire plus haut, le manga doit vous sembler bien sinistre, et pourtant, il y a un second enseignement qui se cache dans l'ombre du premier. Je vous ai parler du degrés artistique de l’œuvre, qui est traité avec un certain pessimisme par l'auteur, mais il y a  aussi un degrés humain qui est abordé, avec cette fois, avec beaucoup d'optimisme et de confiance.  Car si Sakurasou no pet nous invite a être réaliste dans nos aspirations, il nous rappelle également que, quoi qu'il arrive, l'être humain ne peut pas se permettre d'abandonner, car l'abandon est un geste égoïste, et que même si nos rêves sont brisés, il reste nos amis, et ces derniers nos offrent toujours la possibilité de nous relever, et de recommencer. En somme, on voit un chorégraphie de personnages qui souffrent et s'entraident, et qui, malgré tout, sont heureux d'êtres ensembles et d'apprendre ensembles.
Pour vous donner un avis un peu plus claire sur Sakurasou no Pet, c'est vraiment une merveille, quelque chose de génial qui vous prend aux tripes et qui vous apporte beaucoup, mais c'est aussi un manga qui fait mal et qui illustre une réalité parfois dure à accepter.  


Kuroko no Basket

Kuroko no Basket est un shonen écrit par Tadatoshi Fujimaki. Actuellement, 22 tomes sont parus aux japons, et un animé de 25 épisodes a été réalisé.  Une deuxième saison de l'animé commencera en octobre 2013.

Kuroko est donc un manga de sport, dédié au au basket, chose plutôt rare au japon. Le manga connaît un franc succès chez nos amis du pays du Soleil levant, et pour cause, il est probablement le meilleur manga de sport actuel.  

Résumé

Le collège Teiko était connu pour être l'un des meilleur du pays en terme de Basket. Porté par les 5 prodiges de la génération des miracles, le club a remporté trois fois d'affilé la coupe inter-collège.  
Ces 5 génies considéraient un sixième membre de l'équipe comme un joueur à part entière de la génération des miracles, pourtant, ce dernier n'a jamais été reconnu, et personne ne se souvient de lui.  
A la fin du collège, les 5 membres de la génération des miracles, ainsi que Kuroko Tetsuya, le 6ème joueur fantôme de l'équipe se séparent et rejoignirent chacun un lycée différent, avec pour but de mener leur nouvelle équipe respective au sommet.  
C'est ainsi que Tetsuya intègre là toute jeune équipe du modeste lycée Seirin, où il rencontre Kagami Taiga, venu tout droit des États-Unis. Ce dernier commence par mépriser Tetsuya, faible sur le terrain alors qu'il a fait parti de la génération des miracles, mais il finit vite par se rendre compte que, s'il est incapable de shooter ou de dribbler, Tetsuya est un passeur hors-pair, qui utilise son manque de charisme pour se faire oublier par ses adversaire et les surprendre.  C'est ainsi que Taiga et Tetsuya décident de travailler en équipe, et d'associer le talent inné du premier, et les passes exceptionnels du second pour devenir les meilleurs du Japon.  

Mon avis

La première chose que je tiens à dire quand on parle de Kuroko, c'est qu'il est bon, parce qu'il n'est pas cheaté :  quand on parle de manga de sport, on pense immédiatement à Eyeshield 21 où les joueurs se téléportent, dépassent le mur du son ou à Prince of Tennis, où le personnage principal détruit un stade en un smash.  Ici, on oublie tout ça, même si les personnages, jouent aussi bien que des stars de la NBA, tout ce qu'ils font est humainement possible ( j'ai tout testé personnellement, à mon niveau bien sur ). Alors évidement, on retrouve des classiques du genre, comme les flash-back pendant les matchs, les joueurs qui se parlent pendant des heures et les matchs sur plusieurs épisodes, mais on est loin du maître du domaine :  Olive et Tom où il faut trois épisodes pour que le ballon remonte le terrain.
Maintenant, passons à ce qui fait la force du manga : sa durée, le fait qu'il n'y ait que 25 épisodes a forcé les réalisateurs à faire des choix, et à nous proposer uniquement les moments clefs de l'histoire : du coup, même si certains matchs durent sur deux épisodes, tout ce que l'on voit est important, et donc captivant :  il n'y a pas de passage mou ou ennuyant, et c'est très appréciable.
Ensuite, pour ce qui est des personnages, c'est un peu cliché, mais c'est bien fait, et ça marche. On est donc sur un manga qui repose principalement sur le fait qu'il soit captivant, car si on apprécie le tempérament de certains personnages, ça ne fait pas d'eux des icônes ou des persos mémorable, ils sont cependant suffisamment efficaces pour que l'on s'attache à eux, et que la réussite de leurs ambitions nous tienne à cœur.
Donc, pour résumer un peu le tout, je dirai que c'est un manga génial pour ceux qui aiment le basket, et dans le semble, c'est un manga bien maîtrisé, c'est clairement pas le manga de l'année, mais c'est un animé efficace qui fonctionne, et on arrive bien trop rapidement à la fin.  


Silver Spoon : Gin No Saji

Silver Spoon est un manga écrit par Hiromu Arakawa. Pour le moment, 8 tomes sont sortis au Japon, et 3 en France, et un animé vient tout juste d'être licencié. La première saison de 25 épisodes a commencé simultanément au Japon et en France sur Wakanim et 4 épisodes sont sortis au 1er août.  Les chèques pour la deuxième ont déjà été signés.  

Le nom de l'auteur ne doit pas vous être inconnu, puisque c'est elle qui a écrit FMA, dont je parle plus haut, et rien que pour ça, ce manga a sa place ici.  

Résumé

Yugo Hachicken. L'âge d'entrer au lycée, en conflit avec ses parents, et aucun autre but dans la vie que  de fuir ses derniers, et d'être le premier de sa classe.  Ce sont pour ces deux raisons, principalement la première, qu'il décide d'intégrer le lycée agricole Ohezo, le seul à proposer un internat près de chez lui. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est qu'après une vie passé à travailler en solitaire dans sa chambre, à éviter le sport et les relations avec les autres il était tout sauf préparer à ce qui l'attendait à Ohezo, un lycée ou la collaboration et les efforts physiques font partis du lot quotidien des élèves. C'est donc avec appréhension, que le jeune Hachicken va être confronté pour la première fois à la vie en société, et à la dure réalité du monde agricole.  

Mon avis

Ce qu'il faut savoir en premier lieu, c'est que parler de ce manga est très dur pour moi, déjà parce qu'il arrive après FullMetal Alchemist, et que par conséquent, j'en attends beaucoup, ensuite parce qu'il n'est pas fini, et bien évidement, parce que j'ai du mal à être objectif quand il s'agit du travail d'Hiromu Arakawa.  
Ce manga est un projet qui tient particulièrement à cœur à cette dernière parce qu'elle est elle même issue d'une famille d'agriculteurs d'Hokkaido, et que le monde rural est très peu connu au Japon, elle voulait donc sensibiliser à sa manière les japonais à cette dure vie qu'est celle des paysans, et bien sur, rendre un hommage à ses racines.
Ce qui surprend le plus, c'est qu'on est loin du ton sérieux de FMA, Silver Spoon est définitivement une comédie légère, un manga agréable à lire en été, sur la plage ou sous un parasol.  Pourtant, derrière ses airs de manga sans relief, Silver Spoon cache une critique précise du système japonais, comme seul Hiromu sait le faire.  Car pour cette dernière, l'histoire en elle même ne se suffit pas, elle a besoin d’ajouter plus e matière à ses récits, pour que ces derniers soient les prétextes d'un apprentissage.
Silver Spoon s'adresse a des japonais, et pour nous, tout cela peut-paraître étrange, mais Hachicken  est un jeune écrasé par la pression sociale et scolaire, ce qui est relativement courant au Japon, c'est un jeune qui sacrifie tout pour ses notes, et qui n'a aucun projet pour l'avenir, excepté être le meilleur de sa classe.  C'est pourquoi il est déstabilisé par les rêves de ses nouveaux camarades, et c'est pour ça bien sur, qu'il a fuit ses parents. C'est donc ce système qui écrase les étudiants sans leur laisser la possibilité de s'épanouir que dénonce Hiromu, et elle ajoute à ça un humour léger et agréable, qui fait de son manga un must-have.
Enfin, j'pense qu'au-delà de la critique du système scolaire japonais, la managaka s'essaye avec cette nouvelle œuvre à une peinture plus réaliste du comportement humain que ce qu'elle a pu faire dans FMA ( où les personnages sont motivés par des buts tels que retrouver leur corps, sauver le monde ou devenir Führer, ce qui, avouons le, n'est pas vraiment la préoccupation de monsieur tout le monde ) et quoi de mieux pour cet exercice, que d'analyser le milieu dans lequel elle a grandi.  


Angel Beats !

Angel Beats est un light novel écrit par Jun Maeda et qui a eu le droit à une adaptation en un animé de 13 épisodes réalisés par les excellents sutdio Key ( Clannad ). Le manga Angel Beats !  Heaven's Door ( tout ça sent l'inspiration de Bob Dylan ) est une  pré-quelle à l'histoire développée dans l'animé et le LN.  

Ce manga est relativement cour, mais c'est un pur bonheur, il a vraiment des qualités remarquables comme son OST, ses dessins agréables et son animation lumineuse qui donne l'impression que les personnages évoluent au paradis.  

Résumé

Otonashi Yuzuru est mort.  Pourtant, au lieu de se retrouver au paradis, il se réveille dans la cours d'un lycée, dans un monde où l'on ne peut pas mourir mais où obéir aux règles du lycées et à la redoutable Tenshi, qui à grand renfort de pouvoirs magiques, essaye de faire suivre le règlement, signifie être effacé.  Afin de survivre dans ce monde, Yuzuru rejoint le Front de l'Au-delà, un groupe d'adolescents coincés comme lui dans ce monde et qui se battent, menés par la charismatique Yurippe, contre Tenshi afin de ne pas être effacé.  Mais les membres du Front, s'ils se battent pour ne pas être effacé, le font aussi pour se venger de Dieu qui a fait de leur vie précédente un cauchemar.  Yuzuru, amnésique, ne partage donc pas cette volonté farouche de défaire Dieu, mais sa quête de souvenirs, le poussera à soutenir le Front tout à s'interroger sur Tenshi, cet ange affrontant le Front, comme pour protéger Dieu de la colère des membres du Front.

Mon avis

Ce manga comment dire …  C'est une énorme …  Ode à la vie.  C'est comme si quelqu'un venez vous prendre par le col et vous gueulez «  Vis putain !  Vis t'as vie à deux cents pour cents ! T'auras pas d'autre chance mec !  Alors bouge toi ! Et j'en ai rien à foutre que t'ai douillé, j'en ai rien à foutre que tu penses être la personne la plus malchanceuse au monde ! Vis, vis vis ! ».  Voilà, c'est la meilleure façon de décrire cet animé.  Enfin, la meilleure façon de rendre compte de sa grandeur.  Parce que oui, Angel Beats ! est grand. J'vois pas comment on peut le décrire autrement qu'une ode à la vie.  Parce que les personnages principaux sont tous morts en ayant eu une vie tragique, et dans ce nouveau monde, ils apprennent à vivre. Ils apprennent à être heureux, et vivent la vie qu'ils n'ont pas pu avoir. Alors au niveau de l'histoire, c'est bien avec beaucoup de twists ( mention spéciale pour le twist final d'ailleurs ), mais c'est pas exceptionnel, tout comme les persos d'ailleurs, ils sont attachants, mais n'ont pas le charisme d'un Edward Elric, d'une Shiina Mashiro ou d'un Oz Vessalius.  La vrai force du manga est vraiment dans cette merveilleuse ode à la vie ( et dans la référence à Bob  Dylan, parce que faut pas déconner ) qu'est l'histoire des personnages.  Mais j'aimerai rentré un peu plus dans le détail, et si possible sans vous spoiler. Angel Beats !  présente donc des personnages à la vie raté et qui veulent se venger de Dieu, et le manga aurait facilement pu tourner à une exécution sommaire de la religion pendant 13 épisodes ( ça ne m'aurait pas déplu, mais là n'est pas la question ) et, au lieu de ça, on est vraiment embarqué dans une histoire humaine, profondément humaine, qui nous encourage à vivre coûte que coûte, parce que si Angel Beats !  est un must-have, c'est certainement parce qu'il nous apprend, que la vie n'est jamais sans valeur et au final, c'est comme si l'auteur nous disait :  « Peut-importe que votre vie dure encore 5 ou 70 ans. La seule chose qui a de l'importance, c'est qu'au moment de mourir, vous puissiez sourire et dire «  J'ai vécu une vie qui valait le coup. » »


Deadman wonderland

Deadman Wonderland est un manga écrit par Jinsei Katoaka et adapté en un animé de 12 épisodes.
Le manga compte 12 tomes et est terminé.

Je n'ai pas lu le manga ( qui est, parait-il, très bon ) et je me contenterai donc de vous parler de l'animé.

Résumé

Igarashi Ganta est le seul survivante de sa classe, massacrée par un homme en rouge aux terrifiants pouvoirs.  Ganta est donc accusé pour le massacre de sa classe, et, incapable de prouver son innocence, il est condamné à mort. Mais 10 ans après un séisme qui a ravagé la partie continentale du Japon, les condamnés à mort ne sont plus exécutés, mais envoyés dans une prison privée construite sur les ruines de Tokyo :  Deadman Wonderland.  Ganta va se retrouver expulser dans cet enfer, où les prisonniers doivent participer à des attractions pour survivre.  Là bas, il rencontrera Shiro, une intrigante jeune fille qu'il semble connaître et qui l'aidera à survivre.  
De plus en plus obsédé par l'homme en rouge qui a brisé sa vie et son futur, Ganta commencera à développer l'Arbre de Sang, un virus qui lui permet de manipuler son sang pour en faire une arme.  Le même virus que l'homme en rouge a utilisé pour massacrer sa classe. Porté par son désir de vengeance, Ganta se retrouvera piégé au plus profond de la folie humaine, dans un monde où refuser de se battre signifie mourir.  

Mon avis

J'attendais énormément de cet animé, parce qu'on m'avait dit beaucoup de bien du manga. Et ça a été une énorme déception.  L'animé n'est pas mauvais, mais de toute cette liste, il est probablement le moins bon. L'histoire n'est pas de masses bien développée. On sent qu'il y a du potentiel, mais, ça reste du potentiel. L'animé est très sanglant, avec beaucoup de scènes dites choc ( genre quelqu'un qui se fait arracher l'oeil ) ou un mec qui se fait tailler en morceau façon supplice chinois )  et on a un peu l'impression que les réals se sont dit « Si on met beaucoup de sang partout, et beaucoup de gores, les gens oublieront qu'on développe pas vraiment l'histoire. » et du coup, à la fin du manga, on a l'impression qu'on s'est un peu fait arnaquer sur les bords.  Mais malgré tout, j'pense que le manga papier est lui très bon, et de l'animé, on retiendra la fin, qui est profondément injuste, et qui est peut-être la meilleure chose de l'animé.


Danshi Koukousei no Nichijou

Danshi Koukousei est un animé en 12 épisodes qui présente la vie de 3 lycéens japonais tout ce qu'il y a de plus normal.

C'est un animé très légers avec un humour très japonais.

Résumé

Tadakuni, Hidenori et Yoshitake sont trois lycéens normaux avec des vies totalement ordinaires.  Danshi Koukousei nous entraîne sur leur pas et nous présentes leurs histoires de lycéens.

Mon avis

Danshi Koukousei, voilà un manga … Spécial.  C'est une pure comédie.  Allez pas chercher de propos cachés, ou de moral dans ce manga.  C'est une vrai comédie, simple et drôle pour peux qu'on aime l'humour japonais.  J'ai été surpris au début, mais au final, c'est vraiment un manga agréable à regarder, et qui vous donne la forme.  Y'a pas grand chose d'autre à dire sur ce manga :  si l'on accroche, il est vraiment drôle, et c'est le manga idéal pour se détendre.


Clannad

Clannad est un Visual Novel ( un genre de jeu  )  développé par les studios Key ( ce qui ont fait Angel Beats ! ) en 2004 et qui se sera vu adapté en film ainsi qu'en un animé de deux saisons ( Clannad et Clannad After Story ).

Même si le film est sorti avant l'animé, je vous conseille de commencer par les animés, et de prendre le film comme une pré-quelle.  D'ailleurs, il me semble que pour réellement voir l'intérêt du film, il faut comprendre parfaitement la fin de l'animé, ce qui n'est pas des masses faciles quand on n'a pas joué au VN ( du coup, je vous redirige vers ce lien ).

Résumé

Clannad nous entraîne sur les pas d'Okazaki Tomoya, un lycéen marginal de troisième année, qui déteste sa vie ennuyeuse et vide de sens, son lycée où il est considéré comme un délinquant puisqu'il sèche et arrive fréquemment en retard en cours. Sa vie changera radicalement le jour où il rencontrera Fukuhara Nagisa, une jeune fille timide et réservée qui aura redoublé à cause de sa maladie.  Poussé par l'envie d'aider son amie, Tomoya se donnera corps et âme pour la soutenir dans ses rêves, elle, et tous ceux qui les soutiendront.  
La deuxième saison est une suite de la première, je ne peux donc pas la résumer sans la spoiler et je me contenterai donc de dire qu'elle est bien plus percutante et touchante que la première.  

Mon avis

Pour qu'un manga soit bon, il faut qu'il soit marquant :  peu importe comment :  personnages, univers, histoires, ambiance, il faut que quelques chose soit transcendant et inoubliable, c'est la condition.  Clannad est marquant, parce qu'il est étrange, profondément étrange et presque dérangeant.  A première vue, c'est un slice of life classique, une petite comédie de printemps, aux accents moralisateurs qui permettent d'être classé en seinen, et non en shojo ou shonen.  Et pourtant, Clannad est bien plus que ça. Là où la première saison est mignonne, agréable et rafraîchissante, avec une touche de drame, la deuxième saison ( Clannad Afet Story ) est quand elle, surtout dans son dernier arc, un concentré d'émotion, un drame pur, digne des Grand Torino, Mystic River et compagnie( et si je compare aux films du camarade Clintou, c'est pas pour rien, ce dernier étant un de mes réalisateurs préférés. ) . Alors ce qui rend ce manga marquant ?  Son humanité. On suit des personnages qui sont humains, je ne peux pas détailler pour ne pas spoiler, mais, par exemple, Tomoya, le personnage principale, a subit quelque chose qui le rend profondément humain.  Les héros de roman ou de manga ont souvent vécu une grande tragédie qui a ruiné leur vie.  La tragédie de Tomoya  n'est pas grande, elle est à notre échelle, et ça la rend encore plus percutante.  C'est un peu ça d'ailleurs l'esprit de Clannad, ce qui est à notre échelle nous touchera forcément plus.  Et ça marche, puisque Clannad est le seul manga qui m'a réellement coupé le souffle, au sens propre du terme, au point que j'ai eu besoin d'arrêter mon épisode et de sortir prendre l'air. Et, malgré tout, malgré cette proximité de notre réalité, le manga n'oublie jamais d'être magique, et, autant grâce au scénario en lui même, que grâce aux magnifiques paysages, le tout baigne dans une ambiance féerique, comme un conte ou un rêve.  
Alors, Clannad s'impose vraiment comme une perle du slice of life, malgré certaines lenteurs, c'est un manga presque traumatisant, tellement il est dur sur certains point, et enivrant d'un autre côté, de part le voyage que l'on effectue en compagnie des personnages.
En général, je vais chercher des enseignements dans ce que je regarde, je pense que chaque œuvre apporte  quelque chose à celui qui la regarde où la lit, même si ce n'est pas le but premier de l'auteur, et c'est parfois même inconscient.  Je n'ai pas trouvé dans Clannad d'enseignement sur le vie, sinon que parfois, il faut un mal pour un bien.


Psycho-Pass

Psycho-Pass est un animé en en 22 épisodes de Naoyoshi  Shiotani, diffusé dans la tranche horaire NoitaminA ( la tranche horaire dédiée aux animés particuliers, et destinés à un public un peu plus averti. )

Ce manga est une dystopie, couplée à de la s-f et un thriller :  un formidable mélange qui vaut le détour.  

Résumé

XXII ème siècle. Les hommes ont enfin trouvé le moyen de mesurer instantanément l'état mental d'une personne grâce au Psycho-Pass qui attribue à chaque citoyen, un coefficient de criminalité. Si ce dernier est inférieur à 100, la personne est normale, mais au-dessus de ce chiffre, elle devient un criminel potentiel.  Et si la valeur du psycho-pass augmente trop, la personne est arrêtée et incarcérée par le Bureau de la Sécurité Publique et ses Exécuteurs, des criminels potentiels utilisés par les inspecteurs du Bureau pour faire le sale travail, et ainsi préservé leur psycho-pass.
Tsunemori Akane, avec son Psycho-pass toujours clair, et son rang de major de promotion est une citoyen modèle.  Elle est aussi la seule de sa promotion, selon Sybille, le système qui gère les psycho-pass et les évaluation mentales des gens, à pouvoir devenir inspecteur au Bureau.  
Elle intègre donc l’unité 1  des enquêtes criminelles, au côté de l'inspecteur Ginoza, et de 4 Exécuteurs, dont Kogami Shinya qui semble cacher bien des secrets.  
Entraînée dans les profondeurs de la folie humaine, Akane va se retrouver confrontée à ce qu'il y a de pire dans la civilisation.  Armée de son Dominateur, une arme conçut pour ne fonctionner que contre des gens dont le coefficient de criminalité  est supérieur à 100, elle va devoir affronter la terrible réalité d'un monde, où les hommes se contentent d'obéir aux machines.  

Mon avis

Avec Psycho-Pass, on entre dans cette catégorie de manga qu'on pourrait associer aux plus grands chef-d’œuvres de la littérature. Car ce manga n'a rien à envier à 1984 de Orwell, ou aux romans d'Asimov.  La dystopie est le genre qu'on oppose à l'utopie ( littéralement, le monde qui n'existe pas, ou le monde ). Pourtant, le but de ces deux genres est le même :  dénoncer ce qui ne va pas dans notre monde actuel, et essayer d'aller vers un futur meilleur.  La question que pose P-P est simple : « Dans quel monde souhaitons nous vivre ?  Un monde inéquitable, mais ou chacun à sa chance et peut suivre ses rêves, même si cela peut-impliquer de tout perdre ou un monde où chacun occupe la place qu'on lui a assigné, un monde sans danger, sans risque, sans chômage, mais aussi sans rêve, et sans possibilité de s'élever au-delà de ses limites ? »
A cette question, l'auteur et son équipe se gardent bien de nous proposer une réponse :  ils exposent un problème, nous en donnent toutes les facettes, et c'est à nous de nous faire notre avis, même si, évidement, les choix des personnages principaux sont rarement neutres, et l'ont sent bien à travers eux, l'opinion des réalisateurs sur le problème.
Au de-là de tout ça, de tout le questionnement qu'entraîne PP, car comprenez que la question que j'ai posé plus haut n'est que la partie émergée de l'iceberg, que pour répondre à cette question, il faudra s'en poser beaucoup d'autres, ce qui fait de PP une œuvre ultra complète sur ce point de vue. Au de-là de tout ça, PP est aussi un thriller palpitant et captivant, avec une ambiance unique, presque malsaine.  Ici, la police se contente de tirer quand une machine l'ordonne, et juge les criminels avant même qu'ils aient commis un crime. Alors forcément, ça nous donne un univers et une ambiance plutôt sombre, avec des graphismes qui correspondent, et qui donnent un cachet incroyable au manga.  
Côté intrigue, si les premiers épisodes nous introduisent simplement l'histoire, le contexte et le background, on se retrouve bien vite entraîné dans l’enchaînement d'événements que subit Akané, et plongé dans le passé et les aspirations de chaque personnage, au fil d'une enquête et d'une traque de longue halène. Je considère PP comme un animé vraiment génial, il fait parti de ceux qui m'ont le plus marqué, par son propos, par son ambiance et ses personnages ( mention spéciale à l'antagoniste ) et par son scénario tout simplement captivant.  


Btooom !

Btooom !  est un manga écrit par Junya Inoue qui compte actuellement 11 tomes et qui a été adapté en un animé de 12 épisodes.  

Je n'ai pas lu le manga, uniquement, regardé l'animé. Mais on m'a dit que ce dernier n'est pas à la hauteur du manga papier, ce qui est souvent le cas.  Ce qui n'empêche pas l'animé, dont je vais vous parler, d'être très agréable.  

Résumé

Le nouveau FPS phare du marché est le jeu Btooom !, oubliez les sniper et les mitraillettes,  les fusils à pompe et les lances-roquettes, dans ce jeu novateurs, le joueur ne peut compter que sur des grenades et son radar pour s'en sortir. Sakamoto Ryota est un jeune homme de 22 ans, sans travail et qui a arrêté ses études.  Il passe ses journées à jouer à Btooom, où ; alors qu'il n'est rien dans la vrai vie, il est le meilleur joueur du Japon, et le 10 joueur mondiale.  Il joui dans ce monde virtuel d'une grande célébrité.  Pourtant, sa vie va basculée quand il se retrouvera sans savoir pourquoi sur une île déserte, où il sera obligé de jouer à Btooom mais cette fois, dans la réalité.  
Sur cette île mystérieuse, Ryota devra se battre pour sa survie, et se plier à la règle élémentaire de ce jeu mortel :  tuer pour vivre.  

Mon avis

La première chose qu'il faut savoir avec Btooom !, c'est que c'est un moyen de promotion pour le manga du même nom, du coup, on retrouve quelques défauts.  Néanmoins, l'animé fait bien son travail et est plutôt captivant et intéressant.  
C'est bien sur un manga qui s'inscrit dans la veine des Battle Royal ( d'ailleurs, l'inspiration de ce dernier semble totalement assumée ), Hunger Games et compagnie.  Eh oui, ces derniers temps, les fiction de survie en arène ont la côte.  
Alors de ce côté là, Btooom !  est pas des masses innovant, et on retrouve le thème du « J'te fais confiance mais pas trop, et range ton couteau il a l'air de piquer. » on appréciera quand même qu'en bon représentant de son genre, il s'attaque à des questions de sociétés tels que l'influence des jeux vidéos, la télé-réalité poussée à l’extrême, la manipulation bref, Btooom se veut être un manga qui aborde pas mal de thèmes, dommage que tous ne soient que survolés.  
Si on oublie donc les thèmes de société traités, Btooom est bon manga d'action, avec des combats relativement intéressants ( c'est l'avantage de suivre le dixième joueur mondiale, il se sert de ses bombes plutôt bien, et c'est sympas à voir ). Côté personnages, j'ai accroché, surtout côté persos secondaires, on a de tout,  et même  si rien n'est très poussé côté personnalité, le peu que l'on voit suffit à rendre les persos attachants ou profondément antipathiques.  Du côtés des deux protagonistes principaux, Ryota et une jeune lycéenne, j'les ai trouvés assez intéressants ( malgré le fait que notre lycéenne fonctionne comme un aimant à violeur et à la fâcheuse manie de vouloir crever à tout bouts de champs ) même si, avouons le, ils ressemblent plus à des personnages sortis des livres de Francis-Scott Fitzgerald ( donc des persos beaux, intelligents et brillants ) qu'à des geeks perdus sur une île déserte.  
Au final, on se retrouve avec un animé qui n'a rien d'exceptionnel ou de mémorable, mais qui fonctionne et fait ce qu'il a à faire.  Un petit manga divertissant et captivant comme on les aime.


Bakuman

Bakuman est un manga écrit par Tsugumi Oba et dessiné par Takeshi Obata, les deux auteurs de Death Notes. Le manga papier compte 20 tomes et a été adapté en un animé de 3 saisons de 25 épisodes chacunes.

N'ayant pas lu les mangas, et vu que la première saison animé, je me concentrerai sur cette denrière pour vous parler de ce manga.

Résumé

Mashiro Moritaka, surnommé Saiko est un jeune collégien en troisième année, doué pour le dessin et dont l'oncle, ancien mangaka lui a transmis sa passion pour cet art.  Il mène une vie tranquille et normale, à ça prêt qu'au lieu d'occuper son temps libre par ex jeux vidéos ou du sport, il dessine.  Sa vie bascule le jour où le premier de la classe, Takagi Akito, surnommé Shujin, lui propose de devenir mangaka, lui à l'écriture, et Saiko aux dessins.  Ainsi, les deux jeunes collégiens mettent tout en œuvres pour réaliser leur rêve et être publiés. Par la même occasion Saiko promet à Azuki Miho de l'épouser le jour où ses mangas seront adaptés en animés.

Mon avis

Quand on découvre Bakuman après Death Note, on s'attend à quelque chose de monstrueux, parce qu'on va pas se mentir, Death Note reste ce qui se fait de mieux en matière de thrillers, n'en déplaise aux pourtant très bon Doubt, Judge ou King's Game. Alors forcément, quand on arrive dans l'univers de Bakuman, un slice of life dans le plus pur esprit du genre, on est un peu déboussolés, et on se demande où son passés les génies, les shinigami et compagnie. Mais au final, Bakuman est un manga vraiment très spécial, avec une saveur assez unique.
Vous vous souvenez quand je vous avez parlé de Sakurasou no Pet ?  J'avais dit que c'était un manga qu'on ne pouvait apprécier réellement que si l'on connaissait le milieux évoqué, c'est à dire celui de l'art.  C'est un peu là même chose avec Bakuman. Si l'on ne s'intéresse pas à la dimension artistique de l'oeuvre, on peut dire que c'est un slice of life amusant, sans pour autant être transcendant comme des Angel Beats ou des Clannad.  Par contre, si on prend en compte le propos tenus sur l'art, on se rend compte que c'est un manga ultra complet, et absolument génial.
On suit donc deux jeunes collégiens qui font leurs premiers pas dans le monde du manga pro, et on les voit se donner à fond pour leur passion, autant vous dire que ça motive, et que chaque épisodes donne envie d'aller se mettre au boulot, et d'écrire ou de dessiner toute la nuit.  J'vais reprendre l'exemple de Sakurasou, et j'vais cette fois oser une comparaison. Avec Sakurasou donc, on avait une vision assez réaliste et dure de l'art, et c'était sa force. Dans Bakuman, c'est l'inverse, mais l'effet est finalement le même. On a une vision plutôt idéalisée du milieux du manga avec l'éditeur génial, mais surtout avec la réussite immédiate et fulgurante des deux héros. Et c'est là qu'on se rend compte que Bakuman est bien un shonen : nos deux personnages avancent vite, se trouvent des rivaux, et vivent entièrement pour leur art. Alors du coup, on a parfois l'impression que tout est trop facile mais, Bakuman reste une plongée incroyable dans le monde du manga ( et permet de beaucoup mieux le comprendre ) et une merveilleuse source de motivations pour tous les créateurs en herbe.
Alors, pour en revenir au manga en lui même, on ne va pas se leurrer, il n'est pas au niveau de Death Note, mais il ni prétend pas non plus. C'est un shonen, qui se revendique shonen, un slice of life léger et apaisant. Alors scénaristique-ment,  on est pas au niveaux de Death Note, mais d'un autre côté, c'est un manga parfaitement réussi, et à ce compte là, du même niveau que Deaht note, car, s'il paraît plus simple, il remplit, il me semble, à merveille son rôle.


Dernière édition par Hyksos le Mar 20 Oct - 21:33, édité 2 fois
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Les mangas indispensables d'Hyksos Empty
MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyLun 15 Déc - 16:15

N'ayant plus de place dans le premier message, je continue ici, vous pourrez retrouver la première partie du topic en cliquant sur ce lien : https://mhgenerations.forumgaming.fr/t85-les-mangas-indispensables-d-hyksos#1622 et la troisième partie est accessible via ce lien : https://mhgenerations.forumgaming.fr/t85-les-mangas-indispensables-d-hyksos#1624


Bakuman

Bakuman est un manga écrit par Tsugumi Oba et dessiné par Takeshi Obata, les deux auteurs de Death Notes. Le manga papier compte 20 tomes et a été adapté en un animé de 3 saisons de 25 épisodes chacunes.

N'ayant pas lu les mangas, et vu que la première saison animé, je me concentrerai sur cette denrière pour vous parler de ce manga.

Résumé

Mashiro Moritaka, surnommé Saiko est un jeune collégien en troisième année, doué pour le dessin et dont l'oncle, ancien mangaka lui a transmis sa passion pour cet art.  Il mène une vie tranquille et normale, à ça prêt qu'au lieu d'occuper son temps libre par ex jeux vidéos ou du sport, il dessine.  Sa vie bascule le jour où le premier de la classe, Takagi Akito, surnommé Shujin, lui propose de devenir mangaka, lui à l'écriture, et Saiko aux dessins.  Ainsi, les deux jeunes collégiens mettent tout en œuvres pour réaliser leur rêve et être publiés. Par la même occasion Saiko promet à Azuki Miho de l'épouser le jour où ses mangas seront adaptés en animés.

Mon avis

Quand on découvre Bakuman après Death Note, on s'attend à quelque chose de monstrueux, parce qu'on va pas se mentir, Death Note reste ce qui se fait de mieux en matière de thrillers, n'en déplaise aux pourtant très bon Doubt, Judge ou King's Game. Alors forcément, quand on arrive dans l'univers de Bakuman, un slice of life dans le plus pur esprit du genre, on est un peu déboussolés, et on se demande où son passés les génies, les shinigami et compagnie. Mais au final, Bakuman est un manga vraiment très spécial, avec une saveur assez unique.
Vous vous souvenez quand je vous avez parlé de Sakurasou no Pet ?  J'avais dit que c'était un manga qu'on ne pouvait apprécier réellement que si l'on connaissait le milieux évoqué, c'est à dire celui de l'art.  C'est un peu là même chose avec Bakuman. Si l'on ne s'intéresse pas à la dimension artistique de l'oeuvre, on peut dire que c'est un slice of life amusant, sans pour autant être transcendant comme des Angel Beats ou des Clannad.  Par contre, si on prend en compte le propos tenus sur l'art, on se rend compte que c'est un manga ultra complet, et absolument génial.
On suit donc deux jeunes collégiens qui font leurs premiers pas dans le monde du manga pro, et on les voit se donner à fond pour leur passion, autant vous dire que ça motive, et que chaque épisodes donne envie d'aller se mettre au boulot, et d'écrire ou de dessiner toute la nuit.  J'vais reprendre l'exemple de Sakurasou, et j'vais cette fois oser une comparaison. Avec Sakurasou donc, on avait une vision assez réaliste et dure de l'art, et c'était sa force. Dans Bakuman, c'est l'inverse, mais l'effet est finalement le même. On a une vision plutôt idéalisée du milieux du manga avec l'éditeur génial, mais surtout avec la réussite immédiate et fulgurante des deux héros. Et c'est là qu'on se rend compte que Bakuman est bien un shonen : nos deux personnages avancent vite, se trouvent des rivaux, et vivent entièrement pour leur art. Alors du coup, on a parfois l'impression que tout est trop facile mais, Bakuman reste une plongée incroyable dans le monde du manga ( et permet de beaucoup mieux le comprendre ) et une merveilleuse source de motivations pour tous les créateurs en herbe.
Alors, pour en revenir au manga en lui même, on ne va pas se leurrer, il n'est pas au niveau de Death Note, mais il ni prétend pas non plus. C'est un shonen, qui se revendique shonen, un slice of life léger et apaisant. Alors scénaristique-ment,  on est pas au niveaux de Death Note, mais d'un autre côté, c'est un manga parfaitement réussi, et à ce compte là, du même niveau que Deaht note, car, s'il paraît plus simple, il remplit, il me semble, à merveille son rôle.


Shingeki  no Kyojin

Shingeki no Kyojin, aussi connu sous le nom de l'Attaque des Titans, est un manga écrit depuis 2009 par Isayama Hajime qui compte à ce jour 11 tomes et qui a été adapté en un animé de 25 épisodes.

N'ayant pas lu le manga nous allons parler ici uniquement de la version animé du manga, version qui a été largement encensée par la critique et le publique et qui est considérée comme l'animé de l'année.

Résumé

L'histoire se déroule dans un univers fantastique où les hommes vivent dans la crainte permanente des titans, des créatures monstrueuses et immenses, dont on ne sait quasiment rien.  L'humanité est retranchée derrière trois murs qui assurent la sécurité des survivants.  Afin de lutter contre l'ennemi, un groupe armé, les bataillons, est mis en place :  utilisant l'équipement tridimensionnel, un matériel de pointe qui, à l'aide de gaz et de grappins permet de se déplacer à grande vitesse dans les airs pour peu que l'on puisse planter ses grappins, les bataillons sont la dernière chance pour les hommes de reconquérir leur liberté.
Eren Jager et sa sœur adoptive, Mikasa Ackerman vivent dans la ville de Shiganshina, une ville u sud du mur Maria, celui le plus à l'extérieur. Après 100 ans de passivité, c'est ici que les titans décident d'attaquer de nouveau, ouvrant une brèche dans le mur, et dévorant une grande partie d ela population, dont la mère d'Eren. Ce dernier, impulsif et violent, décide de s'engager dans les bataillons d'explorations, et de se venger des titans en les tuants tous jusqu'aux derniers.

Mon avis

SnK …  Ce manga comment dire …  Comme tout ce qui rencontre un succès fulgurant, je l'ai pris avec des pincettes, d'abords parce que j'en attendais beaucoup, ensuite parce qu'en général, succès rime plus avec commercial que génie (*tousse* Naruto*tousse*).  Et  … J'ai beaucoup de choses à dire sur SnK.  
La première, commençons par les points forts, c'est son univers.  Autant, le manga fait très shonen, autant l'univers est absolument génial. Dans la plus part des œuvres héroic-fantasy, on a le pays des gentils, le pays des méchants, et les endroits neutres qui se baladent au milieux.  Ici, faut bien se rendre compte d'une chose, c'est que les hommes sont parqués entre trois murs, tout le reste, ça appartient aux titans. Et rien que ça, c'est génial, parce que ça donne une pression monstrueuse, on se rend parfaitement compte combien les gens sont « prisonniers » des titans. Après, y'a pas mal d'éléments comme le culte du mur, qui renforcent l'immersion, et donnent à l'univers un caractère vivant. Parce que oui, c'est clairement la grosse force du manga, l'univers est vivant, oppressant, et parfaitement réaliste.  
Et pourtant, malgré toute ces forces, j'ai eu du mal à accrocher, du moins, j'ai trouvé les 15 premiers épisodes assez longs et inintéressants. Et je m'explique. Si l'univers est ultra innovant et génial, on peut pas en dire autant du speech et des personnages :  Eren et Mikasa, pour ne citer qu'eux, sont des clichés sur pattes, et, personnellement, il a fallu attendre l'épisode 14 pour que je me dises « Et bah enfin tu montres que t'en as mon grand !  Mieux vaut tard que jamais … ». Et là, je vais parler principalement de la première partie de l'animé, c'est à dire des épisodes 1 à 14. On a vraiment une série de situations toutes aussi banales les unes que les autres, avec des personnages vraiment fades, Eren ressemble au parfait héros de shonen, abruti au possible, bourrin, irréfléchi, bref, tout ce qui m'énerve.  C'est typiquement le persos qui serre les points pour tout éclater, sans se poser de questions, et qui pleure sur les conséquences pendant trois épisodes. A l'inverse, Mikasa est trop parfaite, trop froide, bref, on est dans le cliché, dans le vu et le revue, et tout ça est porté par des épisodes d'une lenteur hallucinante, qui est, finalement, le propre des trois quarts des shonens actuels. Et oui, préparez vous à ça, dans SnK, les persos parlent beaucoup, mais au final ne disent pas grand chose, en tout cas, c'est l'impression que j'ai eu.  Souvent, on a l'impression qu'il ne se passe rien dans un épisode, et que tout se fait dans les quelques dernières minutes.  Autant vous dire donc, que cette première partie m'a relativement déçu,  puis, est arrivée la seconde partie, et le niveau est monté en flèche.  C'est simple, y'a une scène dans l'épisode 14, où Eren se met à gueule ( ne pas spoiler, ne pas spoiler, ne pas spoiler … )  et donne l’impression de se réveiller.  Bah avec lui, tout l'animé de réveille.  Enfin, on rentre dans l'action, et l'humanité se bouge. Y'a pas mal de persos intéressants qui arrivent ( spécialement un général moustachu qui me fait beaucoup penser à Grunmann de FMA ) et même le camarade Eren commence à prendre une certaine épaisseur psychologique, qui le rend immédiatement plus intéressant.  Idem pour Mikasa.  Pour autant, cette partie n'est pas parfaite, et la lenteur reste assez présente.  Mais on sent vraiment que l'action commence à se mettre en place, et je parle pas d'action baston, mais bien de l'Action, avec un grand A, le mouvement qui donne un réel intérêt à tout œuvre, l'histoire évolue et on rentre dans le vif du sujet, bref, c'est l'offensive quoi, et, on entend plus les gens dire qu'il faut se bouger, ils se bougent.  Sa donne un coup de fouet monstre à l'animé qui prend de l'ampleur, qui devient plus intéressant et captivant.  Tout ça je l'ai déjà dis, mais je voulais vraiment insister dessus, parce que c'est ce qui m'a le plus marqué dans cet animé.  
Alors pour moi, clairement, SnK n'est pas un coup de cœur, c'est pas non plus l'animé de l'année, mais c'est un manga avec des qualités énormes, et je pèse mes mots.  C'est une œuvre qui dégage un potentiel absolument incroyable, et j'espère sincèrement que cette lenteur qui plante totalement l'animé n'est pas présente dans la version papier, parce que, mis à part certains clichés du shonen ( je suis jeune, arrogant, j'te pète les dents du haut de ma colère mais j'ai le QI d'une huître sous prosac ) SnK est clairement un manga innovent, qui change considérablement le paysage actuel du manga, et j'pense pouvoir dire qu'il y aura un avant et un après SnK, comme il y a eu, à mon sens, un avant et un après FMA, ou un avant et un après Akira, etc …  
Allez, parce que je peux pas finir là-dessus, je dirais que SnK est vraiment une œuvre marquante. De tous les mangas dont j'ai parlé dans cette chronique, il n'y en a aucun, mis à part FMA, qui peut prétendre avoir une telle audace.  Alors au final, j'ai envie de dire que j'ai relevé tous les défauts, et que j'ai été assez …  Agressif avec cet animé, à cause de son succès fulgurant, mais c'est avec ce types d’œuvres qu'on fait évoluer un genre, et tous les défauts que je relèves sont normaux, et parfaitement excusables, tout simplement parce que quand on propose une œuvre aussi innovante, il y a tellement de truc à gérer qu'elle ne peut pas être parfaite.


Zetsuen No Tempest

Zetsuen No Tempest ( The civilisation Blaster dans nos contrées ) est un manga scénarisé par Shirodaira Kyo et illustré par Sano Arihide et Saizaki Ren.  Le manga compte 9 tomes ( aller, pour le plaisir, on rappelle que c'est les excellents Kurokawa ( FMA )  qui les éditent en France ) et a été adapté en un animé de 24 épisodes.  

C'est un manga qui se veut proche de La Tempête de Shakespeare, et qui, par des références explicite ou non à cette pièce et à Hamlet marque un profond respect pour l’œuvre du dramaturge anglais.

Résumé

Fuwa Mahiro et Takigawa Yoshino sont deux amis très proches, étrangement liés par leurs caractères pourtant opposés. Tout deux voient leur vie basculer le jour où, Fuwa Aika, la sœur de Mahiro est assassinée sans raison apparente.  Aveuglé par la vengeance, Mahiro disparaît pour trouver l'assassin de sa sœur. Sa quête de vengeance le mène à la rencontre de Kusaribe Hakaze, la princesse d'un clan de sorcier qui vivent cachés de la société.  Cette dernière offre à Mahiro la possibilité d'utiliser la magie pour venger sa sœur s'il accepte avant toute chose de l'aider à arrêter Kusaribe Samon qui, après avoir trahi Hakaze tente de libérer l'Arbre de la Destruction.

Mon avis

Zetsuen no Tempest, c'est le genre de manga dont on ne se lasse pas, et qu'on à envie de regarder en boucle. Déjà, côté animation, c'est une perle avec une mention spéciale pour les combats particulièrement dynamiques et fluides. Mais, ce n'est pas la seule force de Zetsuen, loin de là.  Parce qu'on va pas se mentir, ce manga, c'est avant ses références à Shakespeare, avant son histoire, un duo de personnages principaux exceptionnel. Mahiro et Yoshino sont deux personnages vraiment bien construits et intéressants. Mahiro parce qu'il est obnubilé par la vengeance, à un point qu'il la fait valoir devant presque tout, y compris le sort du monde, Yoshino parce qu'il est difficile à cerner,  à la fois simpliste et tordu.  Mais j'vais éviter de trop parler des personnages, car risquerai de vous spoiler, et je me contenterai de dire que cet animé vaut le détour rien que pour le duo principale ( qui est presque un triangle si on compte Aika, présente par les flash-back ).
J'aimerai revenir un moment sur ce qui a donné à ce manga son nom, la Tempête.  Les personnages, tout au long de l'histoire, citent Shakespeare et l'histoire semble être un mélange de la tragédie qu'est Hamlet au drame de La Tempête : le magicien perdu son son île, la vengeance impossible, bref, on peut considérer Zetsuen comme une réécriture de Shakespeare, une réécriture audacieuse et perturbante.  En effet, là on peut présager d'un shonen sympas mais sans plus, Zetsuen se révèle, en fait, être un manga avec une énorme porté, qui pose des questions sur la valeur de la vie et de la mort, sur l'importance que les vivants doivent apporter à l'honneur des morts, sur ce que signifie se battre pour le bien, et sur l'idée que de toute façon, le bien en question est subjectif. Autant de thèmes passionnants qui donnent à l'histoire une dimension Shakespearienne. Dimension entretenue par les drames intérieurs aux quels doivent faire face les personnages et qui rappellent bien évidement les dilemmes omniprésent chez le dramaturge anglais.
Alors, pour résumer, et pour faire dans le claire, Zetsuen est clairement une perle, un de ces mangas fulgurants, qui vous donne envie de croire que la littérature actuelle ( et ici l'animation )  n'a rien à envié au plus grands de tout temps. Parce que oui, ce manga à la grandeur d'une pièce Shakespearienne.
Enfin, parce que j'ai l'impression de ne pas avoir assez insisté sur ce point, Mahiro et Yoshino sont deux personnages vraiment intéressants,  ils sont tous deux biens construits et intéressant, mais leur relation est si complexe, qu'elle renforce encore l'intérêt qu'on leur porte, et j'peux facilement dire que c'est probablement un des duos les plus mémorable de l'histoire du manga.


Shinsekai Yori

Shinsekai Yori, From the New World chez nos amis américains, est un light novel écrit par Yusuke Kishi et adapté en un animé de 25 épisodes par les studios A-1 Pictures.

Je vais vous parler ici, évidement, de l'animé qui se veut très différent de ce qui se fait actuellement, et qui donne un réel second souffle à l'animation japonaise.

Résumé

Des siècles après notre ère, l'Humanité a régressée, jusqu'à ce que les survivants se réunissent dans de petits villages utopiques, ou les Hommes vivent en harmonie, se servant de la Télékinésie au quotidien.
On s'intéresse à cinq adolescents, encore en cours d'apprentissage de leur Cantus (la Télékinésie ) et plus particulièrement à Saki, une jeune file estimée de tous, qui finit par se rendre compte que quelque chose cloche dans son monde.  C'est ainsi que commence pour eux la partie la plus terrifiante de leur vie, puisqu'ils seront obligés d'affronter la réalité de leur histoire.

Mon avis

Alors … Y'a deux types d’œuvres :  celles qui vous marquent profondément, durablement, qui deviennent une partie de vous, qui vous enseignent à penser différemment, et vous offrent des possibilités d'avancer, et y'a les autres. Je pense ne pas avoir besoin de vous dire que Shinsekai appartient à la première catégorie. Avant de vous donner mon avis plus en détail, j'aimerai dire une chose, c'est que Shinsekai Yori est l'animé qui m'a le plus marqué depuis FMA, tout simplement parce que ce sont deux animés très proches de par leur volonté de transcender leur simple statut de fiction. C'est d'ailleurs une caractéristique que les deux œuvres partagent, dans une moindre mesure, avec Sakurasou no Pet na Kanajo et Psycho-Pass, les deux autres mangas aux quel j'ai attribué un 10  sur MAL.Com. Retournons, si vous le voulez bien, à Shinsekai, et commençons par la forme : l'animation de se manga est magnifique, tout comme l'OST, en ce en grande partie grâce au cachet de l'image :  on est loin de ses animés parfait techniquement mais tous pareils, Shinsekai à un genre, qui le rend sublime, quelque chose qui me fait vraiment penser à l'animation des studio Ghibli, alors, on aime ou on aime pas l'ambiance qui se dégage du design de l'animé, mais, objectivement, on ne peut que saluer cette volonté de se différencier et de sortir du lot. Idem pour le chara-design qui est simple mais efficace.
Maintenant, passons au fond, parce qu'un manga n'est pas bon uniquement grâce à son animation, ça serait trop facile.  L'histoire de Shinsekai est … Captivante, réellement captivante, et surtout, elle entraîne une quantité de questions assez importantes ( mais je parlerai de ça en détail plus tard ).  Pour faire simple, je suis en TL, et l'animé recouvre une bonne partie de mon programme de philosophie. J'ai même retrouvé une phrase identique à ce que j'ai dans mon cours sur l'ethnocentrisme ( mon prof de philo regarderait-il des mangas ? ). Et là, on entre dans la réelle force de l'animé, sous ses airs de drame futuriste, Shinsekai est une réelle œuvre d'Art, avec un grand A, un grand R et un grand T, qui impose le respecte de par la profondeur de son propos. L'animation, l'histoire, les personnages, la tension, l'ambiance, au final, tout est prétexte à une immense remise en question philosophique. Cet animé est un miroir qui nous montre dans notre plus simple appareil, sans les masques que l'on porte pour cacher nos difformités.  Autant vous dire que si vous n'êtes pas prêt à vous remettre en question, vous et votre société, vous pouvez passer votre chemin, car vous ne verrez dans Shinsekai qu'un animé incompréhensible.  
Mais, revenons au manga en lui même, et laissons de côté sa portée.  Car, en plus de tout ce dont j'ai parlé si-dessus, il faut bien se rendre compte que Shinsekai est une perle de narration : oubliez l'humour et la couleur, l'univers de l’œuvre est sombre, oppressant, terriblement efficace, ont à toujours l'impression que le pire peut arriver :  une ambiance de film d'horreur au paradis. De même les personnages sont presque des cas d'écoles tant ils sont intéressants, que ce soit les 5 protagonistes ou les personnages secondaire ( mention spécial à Porcelet, un modèle dans son genre ) ils sont parfaitement travaillés, et représentatifs des comportements que l'homme peut adopter. Les cinq personnages principaux sont tous charismatiques et attachants et nous donnent un réel point d'attache dans cet univers angoissant.  
Alors, Shinsekai Yori est définitivement un chef d’œuvres, ce genre de manga, souvent méconnus, qui transcende le genre et qui nous offre le temps de quelques épisodes, une formidable leçon de vie, et nous entraîne dans méandres d'une histoire géniale dont les rebondissements nous bouleversent et nous entraînent toujours plus profondément vers le génie d'une œuvre unique.
Pour la première fois dans cette chronique, je vais faire une troisième partie, qui sera un spoiler, où je parlerai de tous les thèmes abordés, et de ce qui fait le réel génie du manga.

Spoiler

spoiler:
Et je conclurai avec une phrase, qui elle même conclue le manga :  « Le pouvoir de l'imagination est ce qui change tout. »


Guilty Crown

Guilty Crown est un animé réalisé par Araki Tetsuro en 2011, il compte 22 épisodes produits par les studio Production IG et diffusé sur la tranche NoitaminA ( dont je vous ai déjà parlé puisque elle connue pour être la tranche de diffusion des animés de qualités ). On notera qu'Inori, un des persos principaux, est doublée par Kayano Ai, ma seyuu préférée qui fait Mashiro dans Sakurasou.

Alors comment dire, avant de vous parler de ce manga, j'aimerai prévenir : cette chose est un énorme paradoxe, parce que je l'ai adoré, vraiment, par contre, le scénario tient vraiment pas la route.

Résumé

En 2039, le japon, suite à une énorme catastrophe naturelle, est dirigé par le GHQ, aussi appelé Anti-Bodies, une organisation mondiale qui domine totalement le pays.  Le personnage principal, Ouma Shou, un lycéen mal dans sa peau, se voit contraint de rejoindre les Croques-Morts ( ou Salon Funéraire, ou Undertakers, suivant la traduction ), une organisation terroriste qui lutte contre le GHQ.  Soutenu par Gai, le charismatique leader du groupe et Inori, chanteuse du groupe Egoist et principale atout des Croques-Mort. Dans cette lutte contre le pouvoir, Shou va se retrouver confronter à lui même et à ses limites, ainsi qu'à celles fixées par Gai.

Mon avis

Bon … Par où commencer ? Déjà, faut savoir que le manga est long a démarrer, et qu'il faut attendre quelques épisodes avant d'entrer dans l'histoire. Par contre, dès que c'est fait, c'est le genre d'animé ultra captivant, pour peu que l'on soit un peu bon public. Et on va dire que c'est la grande force de l'animé.  J'ai adoré suivre l'histoire de Shou et Inori, j'étais vraiment captivé par les épisodes, et les cliffhangers sont très bien gérés, donnant vraiment envie de voir la suite.  C'est pourquoi j'ai pris beaucoup de plaisir à le visionner, parce que clairement, le réal sait comment maintenir l'attention. Du coup, on se retrouve avec un manga attachant mais, dès qu'on prend un peu de recul on se rend compte d'une chose. C'est qu'il va falloir repasser côté scénario. Concrètement, on a un peu l'impression que le scénario est un fourre-tout : l'équipe de prod a essayé de réunir pleins d'éléments et de thèmes et d'en faire un animé, mais on se retrouve avec quelque chose qui va extrêmement vite, et qui ne s'arrête pas sur les événements ( ça peut donner des épisodes avec 4 twists monstrueux qui s'enchaînent ) si bien qu'on se retrouve rapidement perdu. L'autre impression, c'est celle que le manga s'éparpille totalement. Exit la cohérence : on nous propose un caractère pour un personnage, et quelques épisodes plus loin, ses motivations, son comportement, changent totalement. Le tout fait vraiment pas du bien à l'animé.  Le potentiel de base était assez impressionnant, plutôt bien exploité au début, mais, au fur et à mesure de l’œuvre, tout devient de moins en moins clair, les personnages changent, l'histoire aussi, les facilités de scénario abondent et, sous le prétexte de vouloir nous expliquer certains événements, on nous fournis des réponses qui n'apportent pas grand chose à l'histoire sinon un énorme manque de crédibilité.
Pour résumer, et parce que je déteste tailler comme ça le travail des gens ( sauf One-Piece et Naruto, mais là, c'est du plaisir personnel ) j'dirais que Guilty Crown n'est pas un mauvais animé, à vrai dire, il est même plutôt bon, parce qu'il est captivant ( et il a réussi la prouesse de passer après Shinsekai Yori et de ne pas m'ennuyer ) et que certains personnages sont intéressants ( Inori, Gai )  quoique parfois un peu cliché.  La bande son comme l'animation dont d'excellente qualité et participent grandement à l'immersion. Mais il a un gros point noir c'est  …  En fait je sais pas comment le décrire ? Une volonté de trop bien faire ? De la fainéantise ?  En tout cas, c'est en lien avec un scénario qui est surchargé de beaucoup trop de thèmes en même temps ( et qui donc, montre pleins de sujets mais n'en traite vraiment aucun ) et qui, du coup, ne marche pas, passe trop vite sur les événements. Mais Guilty Crown reste un animé agréable à regarder que je résumerai en une phrase : C'est captivant, mais bordel les gars quoi, apprenez à tenir un scénar !


Ghost in the Shell

Ghost in the Shell est un film d'animation réalisé par Oshii Mamoru en 1995, adapté du manga de Shirow Masamune. Le manga tout comme le film sont considérés comme des bases du manga moderne.  Il y aura une suite au film en 2005 avec Ghost in the Shell Innocence, et une autre version de deux séries animés : Ghost in the Shell : Stand Alone Complex.

Résumé

Dans un futur proche, la technologie a tant évoluée que tout est désormais connecté au Net, les humains, comme les cyborgs, des êtres considérés comme humain mais dont le corps est quasiment exclusivement robotisé.  Le major Kusanagi Motoko est l'un d'eux, tout comme son équipié Batou. Tout deux travaillent à la section 9, une unité gouvernementale anti-terroriste et traquent le Marionnettiste, un hacker mondial qui profite du Net pour hacker les êtres humains.

Mon avis

Bon bah …  Faut y aller …  GitS est clairement un des films les plus perturbants que j'ai vu, pour la simple et bonne raison, que mon premier ressenti était assez mitigé, j'avais vraiment l'impression de me retrouver face à une œuvre totalement hermétique, avec une histoire pas vraiment originale, bref, j'étais plutôt déçu. Puis, avec un peu de réflexion, j'me suis rapidement rendu compte que l'histoire, si elle est importante, n'est pas le centre du film. Oshii a choisi de se concentrer sur Motoko et sa psychologie.  Du coup, toute la grandeur du film découle de sa portée philosophique. Parce que le major est un cyborg, elle se questionne sur son humanité, elle cherche à comprendre ce qui fait d'elle une humaine ou non. Il en résulte un film qui demande un travail de réflexion, on ne peut pas le regarder et se contenter de ce qu'on nous sert, il faut aller plus loin mais, dès qu'on creuse,  on réalise la portée de l’œuvre, sa force et son génie.  La réalisation d'Oshii est incroyable, avec des plans magistraux ( et là, mention spéciale à ceux sur la ville qui, s'ils m'ont laissé perplexe la première fois, sont merveilleux et illustrent à merveille l'état d'esprit de Motoko ) le tout portée par une bande son gérée à la perfection.  On est, avec GitS, clairement sur un travail à des années lumière des animés. Il es travaillé comme un film, avec une mise en scène ultra significative et percutante, et traite des thèmes que l'on retrouve chez tous les grand auteurs de SF.  Oshii n'a clairement rien à envier à K.Dick et Asimov, et même, il donne à leur travail, une touche de mélancolie très caractéristique du Japon, qui lui donne un caché unique et fait de son film un chef d’œuvre atemporel, bouleversant et définitivement génial.


Kimi To Boku

Kimi to Boku est un manga dessiné Hotta Kiichi, qui compte actuellement 13 tomes, et qui a été adapté en un animé de deux saisons de 13 épisodes réalisé par J.C Staff ( ceux qui ont fait Bakuman )

Ici, comme d'habitude, je vais vous parler de l'animé, particulier dans son genre, mais assez rafraîchissant.

Résumé

Kimi to Boku raconte l'histoire de quatre lycéen, les deux jumeaux Yuki et Yuta, l'efféminé Shun et irascible Kaname. Tout quatre se connaissent depuis l'école maternelle et ne sont jamais quitté, même s'ils ne s'entendent pas spécialement bien.  Leur quotidien est chamboulé par le retour de Chizuru, un lycéen un peu trop dynamique et excité, qui se fait un place dans leur groupe.  
Les deux saisons présentent donc la vie de ces lycéens tout ce qu'il y a de plus normal.

Mon avis

KtB est, à priori, un slice of life tout ce qu'il y a de plus normal, à la manière d'un Clannad ou d'un Sakurasou no Pet na Kanojo. Sauf qu'ici, oubliez le tragique du premier ou les réflexions sur l'art du  second. Cet animé n'a aucune vocation de ce genre.  Il n'est ni tire larme, ni pseudo philosophique.  Et c'est sa force.  Bien sur, il faut aimer le genre, et les accros de l'action peuvent passer leur chemin, mais pour les autres, KtB est une petite perle de joie, le genre de manga qu'on regarde avec plaisir avant de se coucher, un sourire au lèvre. Dans l'idée, il m'a fait penser à Danshi Koukousei no Nichijou, pas dans l'histoire ni dans son traitement, mais plutôt dans sa vocation.  Un animé détendant et léger.  L'histoire des cinq personnages principaux pourrait parfaitement être la même, et la seule chose qui nous empêche de nous retrouver en eux et la différence entre la culture occidentale et la culture japonaise, mais pour le reste, KtB ne fait pas dans le cliché, pas dans le pathos non plus. C'est un manga à dimension humaine, qui présente simplement la vie de cinq lycéen.  Alors comme ça, ça peut paraître ennuyant, mais c'est fait avec une telle douceur, que j'assimilerai presque à de l'innocence, que non. Il y a une poésie omniprésente dans la façon de traiter des sujets banals et différent pour un observateur extérieur, mais profondément importants pour les personnages. Car c'est cela la force de KtB.  Nous serons tous d'accord pour dire que nous accordons tous, à des moments de notre vie, une valeur qu'ils n'ont pas réellement. On se souvient tous avec émotion d'une après-midi agréable passée avec des amis dans un parc, de notre première soirée, du jour où l'on allait pas bien et où nos proches ont fourni tous les efforts pour nous réconforter.  Et c'est avec ces émotions que joue KtB, car c'est un animé qui nous fait ressentir ça. C'est un animé qui présente des moments insignifiants mais pourtant précieux pour les personnages, et c'est ce que l'on ressent en le regardant, on se rend compte à quel points ils comptent pour eux malgré leur banalité.  Je disais que KtB n'était pas chargé d'un message philosophique, et ce n'est peut être pas si vrai. Finalement, j'en viens presque à penser que c'est un manifeste, un moyen de faire réaliser à chacun, que ce sont les souvenirs d'événements insignifiants qui font ce que nous sommes, ce sont les petits sourires du quotidien qui forgent ceux du futur, et c'est dans tous cela, tout ce que l'on a vécu étant enfant et adolescent, qu'on trouve la force d'avancer une fois adulte.


Slam Dunk

Slam Dunk est un manga écrit par Inoue Takehiko entre 1990 et 1996 dont les 31 volumes on éta adaptés en un animé de 101 épisodes suivis par quatre film d'animation.

Pour une fois, on ne va pas parlé d'animé mais de manga papier !  Tout simplement parce que l'animé et tout sauf réussi et a été déprécié par l'auteur.  

Résumé

Quand Hanimichi Sakuragi entre au lycée, sa vie est rythmée par les râteaux et les bagarres. La vie de ce petit Yankee que rien, pas même les terminales, n'effraie, se verra changée par sa rencontre avec Haruko, jeune lycéenne passionnée de Basket, qui fascinée par la grande taille de Sakuragi, l’entraînera dans le club de basket. Bien décidé à prouver son « génie » à Haruko, Sakuragi accepte d'intégrer le club, même s'il n'a jamais touché un ballon avant cela.  Bousculé par le capitaine, Akagi, intéressé uniquement par le titre national et par Rukawa, le jeune prodige arrivé du collège, Sakuragi devra, pour séduire Haruko, prouver son génie au monde.

Mon avis

Avant de donner mon avis, je tiens à dire deux choses : la première, c'est que j'ai donné à Slam dunk la note de 10/10 sur MAL.com, même si je suis conscient que c'est parfaitement surnoté. La seconde, et que j'ai fini le manga au réveil, en scan, et que je viens de m'empresser de claquer 150 boules pour acheter l'intégral en papier ( allez, on sourit, et on dit bonjour aux pattes pour la fin du moi ! ).
Pourquoi je dis ça avant de commencer ma critique ?  Tout simplement pour vous montrer que Slam Dunk est un manga qui parle aux émotions.  
D'un aussi vieux manga, on pouvait s'attendre à ce qu'il soit un peu, démodé, et qu'il se traîne par rapport à, par exemple, Kuroko no Bakset. Et pourtant, pas du tout. Si les premiers tomes sont un peu mous, et parfois un peu loin du sujet de base qu'est le basket, plus on avance dans le manga, et plus on se rend compte de la pépite qu'on tient dans les mains. La première force de Slam Dunk, c'est ses personnages. Tous travaillés, tous plus ou moins intéressants, que ce soit les cinq joueurs de Shohoku, leurs adversaires ou même les personnages qui ne font pas de basket. Ils ont tous leur histoire et leurs ambitions. Pour donner un exemple, la bande de Sakuragi  m'énervait au plus au point dans le premier tome, et, je me suis attachés à ces looser au fur et à mesure des tomes, jusqu'à apprécier chacune de leurs interventions. La seconde, c'est son réalisme, et là, je ne peux pas m'empêcher de faire une comparaison avec Kuroko no Basket. Quand j'en avais parlé, j'avais dit qu'il était réaliste dans une certaine mesure ( d'ailleurs, avec la saison 2, le réalisme, voilà quoi … ). Slam Dunk est vraiment réaliste. Mis à part que le jour ou un lycée fait un air-jordan en vrai, je veux voir ça, ce qu'il se passe dans les matchs et possible, il n'y a pas de super-passes ou de shooters infaillibles. Chaque joueur à ses forces, mais aussi ses faiblesses, et rien n'est surfait. Ou rien n'est trop surfait. Mais est-ce que des personnages bien foutus et le réalisme suffisent pour faire un manga culte ? Non.  L'autre force de Slam Dunk, c'est son côté addictif. Quoi qu'il arrive,il y a toujours quelque chose ou quelqu'un qui nous intéressera, et ça devient extrêmement difficile d'abandonner le manga ( j'ai beaucoup, mais genre, beaucoup, moins dormi que d'habitude au cours de cette semaine où j'ai lu Slam Dunk ) tout simplement parce que les personnages sont attachants, et qu'on a vraiment envie qu'ils gagnent, mais aussi à cause de la rivalité entre chacun d'eux. Car dans Slam Dunk, vous pouvez oublier le prototype de l'équipe soudée, ou tout le monde se tape dans la main à chaque action. A Shohoku, aucun des joueurs ne peuvent se voir. Ils se supportent pour gagner, mais ça s'arrête là, et la confiance devient quelque chose de difficile à obtenir, et pour lequel il faut faire ses preuves. Et là encore, c'est quelque chose de très réaliste, tout simplement parce que la cohésion dans une équipe est quelque chose qui vient avec le temps.  C'est aussi un élément clef de l'histoire et du comique.
Alors, Slam Dunk est donc un manga captivant, avec des personnages intéressants. Bon. Mais c'est aussi un véritable ascenseur émotionnel. En fait, je pense que c'est ce qui résume le mieux ce manga. On s'attache aux personnages, parce qu'ils ne sont pas sur-réaliste, Sakuragi est un débutant, et ça se voit, il faut de nombreuses fautes bêtes. Il en va de même pour tous ses coéquipiers. Aucun n'est parfaits. Il en résulte une équipe qui a une vrai dimension humaine, et qui devient tellement attachante, qu'on a qu'une envie c'est de le suivre jusqu'au bout. On a pas envie que le manga s'arrête, on n'a pas envie qu'Akagi, le capitaine aille à l'université, et on a pas envie que les chemins des membres de l'équipe se séparent, parce qu'ils nous ont, en l'espace de 31 tomes, vendu du rêve et de l'espoir, et que, même si c'est « juste » un manga de sport, c'est un manga de sport bouleversant, dans le sens où, au risque de me répéter, il colle à la réalité, et ce que ce soit dans le basket même ou dans les relations entre les gens. Alors, oui c'est un shonen de sport, mais c'est aussi une œuvre mémorable, de par son humanité.


Hamatora

Hamatora est un manga écrit par Kitajima Yukino et Kodama Yuki qui ne compte actuellement qu'un tome et qui a été adapté en un animé de 12 épisodes.  

Et ici, comme souvent, on va parler de l'animé, qui fait en fait parti d'un projet cross média, qui inclut l'animé, le manga original mais aussi un RPG sur 3DS.

Résumé

En 2014, certaines personnes sont nées avec des pouvoirs surnaturels. Ils sont appelés les Détenteurs, et leurs pouvoirs sont les Minimums. Ces détenteurs sont formés à l'académie Facultas, spécialisée dans leur éducation, et dont les diplômés sont assurés d'une bonne situation sociale. Nice et Murasaki sont tous deux des Détenteurs, et forment le duo de détective connu sous le nom d'Hamatora.  Avec l'aide d'autres diplômés de l'académie, tels que Ratio et Birthday, ils résolvent des enquêtes et tentent d'aider autant que possible leur ami Art, commissaire de police.  
Mon avis

La première chose notable dans Hamatora, est sont chara-design absolument génial. Les personnages principaux sont vraiment bien travaillés d'un point de vue graphique, et dès le premier épisode, on accroche vraiment à l'ambiance qui se dégage de tout ça.  
En revanche, l'animé, dans sa forme, ma fait penser à l'animé de Btooom ou DeadMan Wonderland, et ressemble plus à une pub ayant pour but d'attirer des lecteurs, qu'à un réel animé.  En effet, 12 épisodes, c'est plutôt court, et même si des animés, comme Angel Beats, s'en sortent plutôt bien avec ce format, on sent qu'Hamatora survole un peu son sujet.  D'ailleurs, parlons en de ce sujet.  L'idée de base est plutôt intéressante, étant donné que les Détenteurs sont avantagés sur tous les points dans la vie, ce qui est l'occasion d'aborder le thème plutôt intéressant de l'inégalité des chances dans la vie, et de la discrimination qui va avec. Mais je développerai tout ça plus tard, histoire de ne pas spoiler.  
L'idée de base est donc intéressante, et le chara-design envoie. Sur le papier, Hamatora a tout pour faire parti des grands, et pourtant, ça reste selon moi un animé agréable, mais qui n'a rien de mémorable.  En effet, et j'en ai déjà parlé plus haut, tout va très vite, la faute très certainement au format, et par conséquent, rien n'est vraiment abordé en profondeur. Au final on obtient un aperçut de ce que peut donner cet univers mais rien de plus. Pourtant, ça reste un manga très agréable à regarder et plutôt fun, mais il n'arrive pas à décoller, et si l'on s'attache aux personnages, on est jamais bouleversé, et ce malgré certains très bons éléments.  Alors, ce qu'il faut penser d'Hamatora est difficile à dire, d'autant plus qu'il est impossible en le regardant, de ne pas le comparer à Psycho-Pass, tant certains passages flirtent avec le plagiat de ce dernier ( l'antagoniste ressemble fortement à Makishima et certaines scène sont presque des copiés collés ) sans en atteindre la puissance.  Finalement, c'est peut-être le meilleur moyen de résumer Hamatora, une version fun et édulcorée de Psycho-Pass, un animé jamais prétentieux, qui remplit très bien son rôle de série que l'on regarde pour se détendre, et qui laisse un bon souvenir, ainsi qu'une certaine envie de connaître la suite. S'il n'y a rien de transcendant dans ces 12 épisodes, le tout reste sympas. Je parlais tout à l'heure de l'antagoniste, et de la discrimination. Avec un peu de recul, je pense qu'il y a deux aspects d'Hamatora qui méritent d'être développés et qui sont assez intéressants. Le premier étant donc la discrimination liée aux privilèges ( qui est d'ailleurs un des aspects les plus réussi de l'animé, et qui ma vraiment fait réagir ), et la seconde la critique de religion chrétienne qui passe par l'antagoniste. Si ça vous intéresse, je vais expliquer un peu tout ça en spoiler parce que je serais obligé de dévoiler certaines partie de l'intrigue ( mais je vais essayer de faire avec le minimum )
Spoiler:

No Game no Life

No Game no life est une série de light novels écrite par Yu Kamiya qui comptent actuellement 5 tomes et qui a été adaptée en une série animée de 12 épisodes, sont il sera question aujourd'hui.  

Avant de commencer, ce qui m'a motivé pour regarder cet animé n'était pas tant son speech que son duo de seyuu  qui n'est autre que mon duo de seyuu préféré ( si l'on exclus ceux de FMA bien sur ^^ ) , à savoir Yoshitsugu Matsuoka et Ai Kayano, qui ont doublé Kanda Sorata et Shiina Mashiro dans Sakurasou no pet na Kanojo.

Résumé

No Game no Life ranconte l'histoire de Sora et Shiro, frères et sœurs et gameurs de leur état.  Réputés pour ne jamais avoir été battus sur aucuns jeux, ils jouent toujours sous le même pseudo, Les Blancs.  Lassés du monde réel et des mondes virtuels dans lesquelles ils n'ont pas de réels adversaires, ils sont un jour entraînés par un jeune garçon auto-proclamé Dieu dans un monde où la violence est interdite et où le seul moyen de s'affronter pour les 16 races de ce monde est de joueur. Là-bas, Les Blancs rejoignent la race de l'Immanity, dernière et moins puissante des 16 races, qu'ils essayeront de sauver.  

Mon avis

Mettons les choses au clair dès le début, que vous ne vous fassiez pas avoir comme ça m'est arrivé. Le manga est un ecchi, j'étais pas au courant quand j'ai commencé, et j'avoue que pendant le première épisode, j'me suis demandé pourquoi y'avait autant de plans sur des culottes.  Bon après, on aime ou pas, perso je trouve ça plutôt …  Vain, et pas spécialement intéressant en général, et particulièrement dans No Game no Life où ça n'apporte rien au manga. Enfin, passé ce détail, l'animé se révèle très plaisants sans être non plus transcendant.  Le thème du nerd / no life qui se retrouve dans un monde dans lequel il est parfaitement à l'aise, c'est du vu et revu. SAO, Accel World, Btooom, les mangas qui parlent de ça sont légions, mais dans la plus part d'entre eux, les personnages tiennent plus du modèle que du geek. Alors oui, faut pas catégoriser les gens, y'a pas de « physique » de geek, mais quand un personnage comme Kirito ou Ryota passe sa journée dans sa chambre, dans le noir, devant son pc, il peut difficilement être bronzé, avec le teint frais et une bonne condition physique, et ce point là, si la plus part des mangas dans le genre s'en foutent royalement, et plutôt respecté par No Game no Life dont les deux personnages sont incapables de courir longtemps et chétif.  C'est finalement pas grand chose, mais ça participe à un tout, qui fait de Ngl un manga assez agréable et drôle à regarder. Mais rentrons dans le vif de sujet.  Finalement, Ngl est pas un animé qui va me marquer, et dont je me souviendrais pendant longtemps, en revanche, il a un certain charme. D'abord parce que le postulat de la série, à savoir qu'il y a toujours un moyen de compenser ses faiblesses et qu'être le plus faible  ne signifie pas être le moins fort et plutôt intéressant et développé de façon intéressante, ensuite parce que le couple de personnages principaux est drôle, et qu'on s'attache rapidement à ces frères et sœurs à la fois surdoués et complètements perdus. Mais la véritable force de Ngl, et son véritable intérêt tient vraiment dans son propos, et dans l'univers qu'il présente, c'est à dire un monde où tout se règle par le jeu.  J'ai finalement pas grand chose d'autre à dire sur Ngl, il y a quelques idées très sympas, quelques réflexion intéressantes sur le rapport à la force et au pouvoir, mais c'est avant tout un animé fun et sans grande prétention.

Samourai Champloo

Samourai Champloo est une série animée réalisée par Shinichiro Watanabe ( Cowboy Bepop ) en 26 épisodes.  

Le manga se veut dans la tradition du Chanbara, c'est à dire le cinéma ( ou le théâtre )  de sabre, tout en apportant un côté moderne grâce à une forte inspiration de la culture street et hip-hop.  

Résumé

Dans une version alternative de l'ère Edo, Fuu, une jeune fille travaillant dans la maison de thé de son oncle, décide de partir à la recherche du « Samourai qui sent le tournesol ». Grâce à un paris qu'elle a gagné, elle sera accompagné au cours de son voyage par Mugen, un vagabond  et le rônin Jin, tout deux experts dans l'art du sabre.

Mon avis

Après ce résumé relativement cours ( que voulez vous, l'histoire est plutôt simple, et il n'y a pas grand chose à rajouter si je ne veux pas vous spoiler ), passons donc à mon avis.  
Premièrement, je tiens à dire que cet animé ma pris beaucoup de temps. Je l'ai commencé au début de l'été, et je l'ai finis à la moitié du mois d’août. J'ai eu beaucoup de mal à me passionner pour cet animé, pour la simple et bonne raison, que les épisodes ne sont pas liés.  Ils racontent des histoires indépendantes, des points donnés au cours du voyages des trois personnages, mais il n'y a pas de liens entre ces histoires, sinon qu'elles se déroulent toutes au cours de leur voyage à la recherche du « Samourai qui sent le tournesol ».  
C'est le …  Reproche … Que je ferais à  l'animé.  Parce que, ces épisodes qui n'ont pas de liens posent un problème : puisque les épisodes ne sont pas liés, on n'a pas envie de voir la suite. Y'a pas d'effet addictif, comme on peut en voir sur notre manga, et ça vient principalement du fait que les épisodes ne sont pas liés, mais aussi des personnages.  Je m'explique. Jin et Mugen sont donc deux samourais, et, l'un comme l'autre, sont extrêmement doués. Du coup, il n'y a aucun moment où l'on s'inquiète pour eux. Ils survivent à tout, battent tout le monde, au point qu'il n'y a plus de tension au début d'un combat parce qu'on en connaît déjà le résultat. Je suis pas fan des mangas où le personnage principale apprend à grand coup de pains dans les dents, et où il est très faible et devient  très fort.  Mais entre ça et le personnage principal invisible, il y a un juste milieux. Excusez moi, mais je vais prendre, encore, l'exemple de FMA.  Dans le tome 1, Edward casse des bouches, il montre qu'il est le papa, mais dans le tome 2, il se fait allumer. Puis dans le tome 3, il s'en sort de justesse.  Bref, il est pas invincible, sans être une une sombre merde. Résultat, il y a un équilibre, et chaque combat entraîne du suspens, on ne sait pas s'il va s'en sortir ou non.  C'est con, mais c'est ce qui donne envie de savoir la suite.  Dans Samourai Champloo, certains épisodes sont des diptyques, c'est à dire que deux épisodes racontent la même histoires et se suivent ( les 3 derniers épisodes dont d'ailleurs un triptyque ), et souvent le premier épisode de ce genre se finit sur un cliffhanger. Mais, là encore, comme on sait déjà que ça ne pourra pas tourner mal, il n'y a pas d'envie de voir la suite. Je veux dire, voir de beaux combats de katana, c'est assez jouissif, mais, 26 épisodes, c'est relativement long ( à 20  minutes l’épisode, on est sur du 520  minutes d'animation soit …  9 heures ). Sur un film d'une heure trente comme Sword of the Stranger, c'est pas gênant de regarder un combat juste parce qu'il est beau, ça devient plus embêtant sur une série aussi longue.  
Enfin, les critiques que je viens de faire s'appliquent aux 23 premiers épisodes, les 3 derniers sont par contre absolument géniaux, et même si là fin est un peu trop … Ouverte à mon goût, ils sont beaucoup plus durs à critiquer que le reste de la série.
N'allez pas croire que je n'ai pas aimé Samourai Champloo, au contraire, c'est une série qui m'a plu, néanmoins, elle a certains … Inconvénients, qui font que je n'ai pas été enthousiasmé et rendu hystérique par l'animé.  Mais passons maintenant aux points positifs.  
D'abord, le trio principale est attachant, chacun à sa personnalité, ses motivations, et même si on tombe parfois un peu dans le cliché, les 3 personnages font mouche à chaque fois, et on ne peut que les aimer.  Ensuite, la mise en scène de la série est très intéressante et intelligente.  Le réal avait déjà fait ses preuves avec Cowboy Bepop, aussi, c'est plutôt une valeurs sure, mais Samourai Champloo regorge d'idée originales de mise en scène ( par exemple, vous tous du jouer ou au moins entendre parler de Farcry 3 et de cette scène où vous brûlez un champ de cannabis ? Bah elle est inspiré de Samourai Champloo, où Mugen se bat dans un champs de cannabis en feu, et où l'image est déformée pour que le spectateur voit l'action comme Mugen, défoncé, est sensé la percevoir ), c'est un exemple parmi tant d'autres, mais il y a vraiment un effort de mise en scène que l'on ne peut que saluer, et qui apporte à la série une grande originalité.  Par ailleurs, l'animation est excellente, et permet de faire une mise en scène très … Cinématographique.  On sent qu'il y a un gouffre entre la façon dont est filmé et réalisé Samourai Champloo et celle dont est réalisé d'autres shonen de combat comme One Piece ou Naruto, pour ne citer qu'eux.  Samourai Champloo est bien plus travaillé, et ça se voit.
Enfin, une dernière chose qui m'a frappé avec Samourai Champloo, c'est que l'histoire se déroulant à l'ère Edo, elle est inscrit dans l'Histoire japonaise. Elle est donc pleine de référence à cette Histoire, que je trouve fascinante.  Que ce soit par des apparitions de personnages historiques où par la musique typique de l'époque ( mêlée toujours à du Hip-hop ), Samourai Champloo explore vraiment cette Histoire japonaise, et, pour les gens qui s'y intéressent, c'est l'occasion rêvée d'essayer de la comprendre un petit peu mieux.  Pourtant, on est pas sur une série didactique dont le but est de rappeler leurs cours d'histoires aux petits japonais. De nombreux anachronismes sont insérés volontairement dans l'histoire ( notamment un épisode sur le base-ball ), tant et si bien que la série n'est jamais lourde. Elle n'adopte jamais le ton pédant de quelqu'un qui essaye de vous instruire. En fait, la plus part du temps, la série fait simplement allusion à des faits, et c'est à vous, ensuite, si cela vous intéresse, de vous renseigner plus en profondeur.  Mais c'est déjà formidable, principalement pour nous européens, parce que l'histoire japonaise est plutôt dure à comprendre, et Samourai Champloo nous donne des pistes pour nous y intéresser de façon intelligente et la comprendre.
Alors, pour résumé et parce que cette critique commence à se faire assez longue, je dirais que Samourai Champloo est un animé qui a des défauts, qui plus est des défauts évidents. Pourtant, c'est aussi un incontournable de la japanimation, et qui doit ce statut en grande partie à sa réalisation qui est excellente, et qui a parfaitement réussi à mêler l'ambiance de l'ère Edo à la culture hip-hop, c'est un animé que je ne peux que recommander chaudement à tous ceux qui veulent de la différence, parce que c'est ce qu'est Samourai Champloo.  Différent.  Et si cette différence est parfois perturbante, parfois un peu ennuyante, elle ne peut qu'être salué, parce qu'elle permet de proposer une alternative à ce qui se fait en japanimation, et parce que c'est souvent dans la différence que naissent les chef-d’œuvres.


Dernière édition par Hyksos le Lun 15 Déc - 16:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyLun 15 Déc - 16:17

N'ayant plus de place dans les deux premiers messages, je continue ici, vous pourrez retrouver la première partie du topic en cliquant sur ce lien : https://mhgenerations.forumgaming.fr/t85-les-mangas-indispensables-d-hyksos#1622 et la seconde sur celui ci : https://mhgenerations.forumgaming.fr/t85-les-mangas-indispensables-d-hyksos#1623

Monster

Monster est un manga en 18 tomes écrit par Naoki Urasawa et adapté en un animé de 74 épisodes. L'auteur est considéré comme un des maîtres du Seinen, et Monster est certainement son œuvre la plus connue.

Aujourd'hui, on oublie l'animé et on se concentre sur le manga papier. En effet, l'animé est un format qui s'adapte plutôt mal au genre de manga qu'est Monster, et je ne peux que conseiller de lire les 18 tomes.  

Résumé

Monstre raconte l'histoire du docteur Tenma Kenzô, un neurochirurgien japonais talentueux qui exerce en Allemagne de l'ouest, alors que le pays est encore divisé, dans un hôpital où il est promis à un bel avenir. Médecin prodige, marié à la fille du directeur de l'hôpital, sa vie bascule alors qu'il décide d'opérer un jeune garçon qui a reçut une balle dans la tête après que ses parents, des réfugiés politiques aient été assassinés devant ses yeux et dont la sœur, en état de choc est aussi hospitalisée, plutôt que le maire de la ville.  Le Dr Tenma est alors mis à l'écart par le directeur de l'hôpital qui lui fait porter la responsabilité de la mort du maire. Quelques temps après, alors que le docteur Tenma n'a plus aucune opportunité de carrière et qu'il s'est séparé de la fille du directeur, trois membres haut-placés de l'hopital, dont le directeur, meurent dans d'étranges circonstances.
Neufs ans plus tard, le Dr Tenma apprend que l'auteur de ces meurtres n'est autre que le jeune homme qu'il a sauvé à la place du maire, Johann, qui se révèle être un tueur en série.
Pendant ce temps, l'inspecteur en charge de l'affaire, inspecteur Runge, suspecte Tenma d'être l'auteur des meurtres des responsables de l'hôpital et se met à sa recherche. Ce dernier entame alors un long voyage à la poursuite de Johann pour l'arrêter et réparer la faute qu'il a commise en le soignant il y a 9 ans.  

Mon avis


Attention chef-d’œuvre.  Comme ça, vous pourrez pas dire que vous êtes pas au courant.
Ça faisait un moment que je devais lire Monster, mais le premier épisode de l'animé m'avait plutôt refroidi, je l'avais pas trouvé spécialement intéressant, mais je m'y suis finalement intéressé,e t je regrette pas le temps que j'ai passé sur les 18 tomes.  On va entrer dans le vif du sujet sans attendre, et j'vais essayer de comparer Monster aux autres chef-d’œuvre dont j'ai pu parlé dans cette liste. Contrairement à des œuvres comme FMA ou Kafka sur le Rivage, c'est pas un manga qui change une vie. En revanche, et dans ce sens j'aurais tendance à le rapprocher de Sakurasou no Pet na Kanojo, c'est un manga qui fait prendre conscience à son lecteur d'un sujet un particulier.  Si dans Sakurasou, c'était de la relation qu'entretient l'artiste avec le monde qui l'entour, Monster est un manga qui fait prendre conscience de ce qu'est une véritable histoire bien tenue.  
En fait, et c'est vraiment la force de ce manga, c'est une véritable leçon de scénario, qui est tenu avec un génie absolu. Monster nous amène donc  à suivre le voyage du docteur Tenma, mais, autour de cette histoire centrale se greffe une multitude d'autres histoires, une plongée dans le passé de Johann et sa sœur, Nina, l'enquête de l'inspecteur Runge, les recherches du psychanalyste Dr Gillen,  qui s’emboîtent à merveille pour fournir au lecteur, petit à petit, la vérité sur l'histoire du Monstre.  
Car, plus que le Dr Tenma, le personnage principal est bien Johann, le Monstre qui semble dénué de sentiment et qui perpétue des meurtres dans toute l'Allemagne. Ainsi, Monster est une véritable plongée dans la folie et la noirceur humaine, et nous entraîne sur les pas d'un personnage qui est fondamentalement mauvais, qui n'a ni remord, ni but, sinon de tuer pour tuer, pas même par plaisir.  J'ai souvent considéré que Bill, de Kill Bill, était le méchant parfait, dans toute sa grandeur, mais, à côté de Johann, c'est un véritable enfant de cœur.  
Néanmoins, ce personnage n'est pas le seul intéressant, et tous les personnages où presque on un intérêt, et un certain charisme.  L'histoire se déroule sur plus de dix ans, si bien que de nombreuses personnes sont amenées à croiser le chemin de Tenma, et tous, sans exception apportent quelque chose à l'histoire. Ils ont tous une pierre à apporter à l'édifice, et Urasawa exploite au maximum chacun d'entre eux, si bien que l'on finit par s'attacher, par s'intéresser, on veut, bien sur, percer les secrets de Johann, mais aussi ceux de sa sœur, Nina, on s'interroge sur ce journaliste au passé flou, Grimmer.  Bref, c'est un autre des points forts de Monster, chaque personnage est travaillé, et l'histoire ne passe pas que par quelques un. Elle est le fruit de multiples vies qui se croisent, de multiples secrets qui s’emmêlent, et que le lecteur tente tant bien que mal de comprendre.  
Alors reprenons un peu. Monster se démarque principalement sur trois points :  son scénario hors norme, ses personnages tous travaillés, et son antagoniste fascinant par sa noirceur.
Mais il est bien plus que ça.  Il m'est d'ailleurs difficile d'en parler s'en spoiler.  Mais dans Monster, la notion de « mal absolu » n'existe pas.  Johann n'est pas mauvais sans raison, et plus qu'une chasse à l'homme, le manga montre une chasse à la vérité, et même une chasse aux raisons. On ne cherche pas un coupable, on essaye de comprendre ses motivations.  Monster, c'est donc une plongée dans le passé à la recherche de causes, une critique violente de l'eugénisme, et de ses conséquences et, de façon assez paradoxale, alors que Johann semble être l'incarnation du diable, la notion d'opposition entre le mal et le bien finit par se perdre. C'est peut-être le plus grand coup de génie d'Urasawa, avoir réussi à créer une œuvre qui traite du mal absolu, tout en le rendant fascinant, et en prouvant qu'il n'y a pas de hasard, qu'il n'est pas ce qu'il est par nature, et qu'il y a une raison et que le mal n'est d'ailleurs pas nécessairement où l'on croit. J'ai encore beaucoup de chose à dire sur le sujet, mais on rentrerait dans de l'interprétation, et dans de long débats, mais Monster est très intéressant sur le point de vue de la faute, il implique toute une réflexion sur la criminalité et ses origines. Sur la façon dont les traumatismes affectent une vie.  Bref, c'est une œuvre extrêmement noire et intelligente, une œuvre marquante qui pousse à la remise en question sur notre conception du mal mais aussi un exemple en matière de scénario.  

Tokyo Ghoul

Tokyo Ghoul est un manga en 14 tomes écrit Ishida Sui et adapté en un animé de 12 épisodes.

Comme d'habitude, il sera question ici de la version animée, même s'il n'est pas exclu que je vous parle un jour du manga ( pour des raisons que je développerais plus tard. )

Résumé

Dans un futur proche, les Hommes ne sont plus au sommet de la chaîne alimentaire.  Une nouvelle race, les goules, à vu le jour. Ces derniers, ayant la même apparence que les humains vivent parmis eux et les utilisent comme nourriture.  
L'histoire se déroule à Tokyo et nous entraîne dans les pas de Kaneki Ken, un jeune étudiant qui, suite à un accident, se voit greffer un organe de goule et en devient lui même une. Il va alors devoir adapter sa façon de vivre en fonction de son nouveau corps, et surtout de ses nouveaux besoins alimentaires.

Mon avis

Bon, commençons par ce qui fâche. L'animé de TG souffre du syndrome du « on fait un animé pour que vous achetiez notre manga. ». A la manière de Btooom, l'animé de TG est plus un bon gros spot publicitaire pour le manga qu'un animé.  Un spot de qualité, certes, mais une spot de pub quand même. Et là où Btooom avait la décence de fournir une fin viable, TG prend quand même bien le public pour des cons. Mais bon, passons ce détail, et faisons comme si l'on avait rien vu et que l'on pensait que la saison pouvait se suffire à elle même.
Le speech de base est foncièrement très intéressant, tout comme l'ambiance, même si Ken est légèrement irritant et a quelques traits de caractère qui tirent un peu trop vers le héro de shonen basique, TG reste un manga extrêmement appréciable par sa maturité.  En effet, avec un sujet comme celui qu'est le sien, on aurait pu craindre qu'un tel manga sombre dans la facilité, le gore, et nous propose un scénario plutôt plat, où le personnage principale bouffe tout ce qui bouge et est trop content parce qu'il est plus fort qu'avant.  Et pas du tout. En fait, et c'est plutôt dommage parce que ça se perd vers la fin de l'animé ( mais en même temps, elle m'a parut tellement bâclée et grossière que j'espère que le manga papier ne fait pas les mêmes erreurs ) mais il y a au début une véritable réflexion sur la situation chasseur/proie.  Ce qui est intéressant ici, c'est qu'on suit donc les chasseurs qui sont finalement des gens comme nous ( enfin, en apparence ) mais que leurs proies sont aussi comme nous, et qu'il y a donc une variété de comportement adoptés.  Et, c'est cette idée que travaille TG : quand on a besoin de quelque chose de vital pour nous, il est logique de le prendre, c'est de l’instinct de survie, mais quand cette chose dont on a  besoin implique de tuer, alors, on ne peut pas le faire de façon irréfléchie. Plusieurs goules sont présentées dans le manga, et toutes ont leur rapport à la nourriture :  certaines tuent jusqu'à être complètement rassasiées, d'autres le font plus modérément là où d'autres choisissent de manger des cadavres afin de ne pas tuer.  C'est cette idée qui m'a plu dans TG, le fait qu'il y ai un véritable questionnement sur la relation proie/chasseur, et qu'il soit bien mené.  Ken, tout au long de l'histoire, va se refuser à tuer. C'est quelque chose d’inconcevable pour lui qui n'est pas né goule, et qui sait ce que c'est qu'être humain. Par ailleurs, un autre aspect est développé, celui de la résistance des proies, et là encore, de nombreuses questions sont posées :  il est normal que les hommes se défendent, mais cela justifie t-il qu'ils tuent sans se poser de question et avec cruauté, sans prendre le temps de savoir si la goule qu'ils tuent est un véritable monstre, ou au contraire une goule qui essaye de ne pas manger d'humains vivants ? Toutes ces questions font partis d'un tout qui rend le manga intéressant :  il n'est pas un manga d'action, mais plutôt un manga qui prend le temps de poser des questions.  Au final, j'étais profondément écœuré par certaines scènes ( dans le sens où la situation me paraissait vraiment injuste ) et c'est la force d'une grande partie du manga qui s'empare de thème forts, et les traite de façon intelligente. Encore une fois, je reviens sur la relation de chasseur/proie, mais c'est réellement le point fort du manga qui montre à chaque fois chaque aspect des deux camps : les goules sont, suivant les personnages suivis montrées comme humaines, sadiques, faibles ou respectueuse, et les humains comme menacés, cruels, compréhensif etc …  L'animé est tout sauf manichéen, chaque camp à ses motivations, ses façons de faire les choses, et le spectateur peut les juger librement, c'est à lui de décider s'il condamne ou non le comportements de humains, si les goules sont des monstres ou pas. Alors bien sur, l'animé fournit des éléments de réponses, et on peut difficilement dire que le groupe de personnages principaux ne fait pas de son mieux pour cohabiter avec les humains, mais, il y a malgré tout dans le manga une certaine ambivalence, qui invite à la remise en question.  
J'ai l'impression de ne pas avoir été très clair, alors je vais tenter de résumer un peu tout ça :TG est un bon manga, même si je pense que l'animé est bien en deçà de la version papier qui tire vraiment sa force de toutes les questions qui pose, et dont finalement, la plus importante et celle de l'humanité : Peut-on être humain sans être un homme ? Où s’arrête l'humanité ?  Est-elle limité par des critères biologiques, ou par des critères moraux ?  


Haikyuu

Haikyu est un manga écrit par Furadate Haruichi qui compte actuellement 12 tomes et qui a été adapté en un premier animé de 25 épisodes.

Pour pas changer, on va parler de l'animé de ce manga dédié au volley, ce qui est plutôt rare, et pas pour me déplaire.

Résumé

Hinata Shoyo est un jeune collégien, petit pour son âge, fasciné par le volley depuis qu'il a vu un match du « petit géant », une légende de volley lycéen au Japon. Pourtant, son collège n'ayant pas de club de volley masculin, il s'entraîne seul, essayant de progresser comme il peut, mais sans jamais jouer de match.
Au cours de sa dernière année de collège, il réussit à réunir cinq amis qui n'ont jamais joué au volley pour un tournoi mais ils sont éliminés et premier tout par le jeune prodige Kageyama Tobio.  
Malgré cette défaite, Hinata continuera à s’entraîner et à jouer au volley à Karasuno, le lycée où jouait le « petit géant ».

Mon avis

Ayant vu le manga en simulcast, j'ai regardé les épisodes semaines après semaines, autrement dit, ça fait 25 semaines que j'ai commencé Haikyuu, ce qui m'embête un peu, étant donné que je m'étais fais des réflexions sur certains points, et que je les ais oubliées.  
Malgré tout, Haikyuu fait parti de mes coups de cœur de cet été ( entre SAO saison 2, la fin d'HxH, Re Hamatora et Tokyo Ghoul, il avait pourtant de la concurrence ), en grande partie parce que, s'il n'est pas spécialement original dans son scénario ( qui est grosso modo le même que celui de Kuroko no Basket ), c'est un animé qui parle directement aux émotions. C'est la plus grosse force d'Haikyuu, bien plus que de nombreux autres animés, il fait vraiment vibrer le spectateur.  La mise en scène est assez incroyable :  les réal ont réussi à garder l'intensité d'un match, tout en donnant du relief aux personnages. Je vais me répéter, mais le travail sur les émotions est incroyable, chaque match se vit plus qu'il ne se regarde, l'animé n'a n'a rien d'exceptionnel en lui même, mais il parle au cœur. L'image peut paraître clichée, mais je n'en ai pas d'autre : c'est un manga qui bouleverse, et touche vraiment, les émotions passent parfaitement, la tension est palpable à chaque match, et même si ça peut sembler être le minimum syndicale pour un manga de sport, c'est tellement bien fait ici que ça force le respect.  C'est typiquement le genre de manga qui me fait regretter d'avoir fait uniquement des sports collectifs tout au long de ma scolarité, parce que c'est un animé qui montre à quel point l'esprit d'équipe est beau, et à quel point une victoire est plus agréable quand elle est partagée, tout comme une défaite est plus supportable en équipe que seul. C'est un manga qui est une ode à cela, la confiance au sein d'un groupe ( qui est d'ailleurs l'un des thèmes majeurs de cette saison ) et le travail d'équipe, mais c'est surtout une ode bien faite.  Alors oui, ce n'est pas un grand manga, oui certains personnages sont clichés et le déroulement de l'histoire un peu trop prévisible, mais malgré tout, il a quelque chose de grand dans Haikyuu, parce que c'est une véritable réussite d'un point de vu des sentiments : bien plus que dans n'importe quel animé de sport j'avais envie de voir la suite, de voir les personnages évoluer, de voir la fin du match.  Le personnage principal n'a qu'une peur, devoir sortir du terrain, il veut pouvoir jouer encore et encore, le spectateur est dans le même état, il ne veut pas que l'animé s'arrête, il veut pouvoir regarder encore et encore, et c'est finalement ce qu'il faut retenir de Haikyuu.

Akame Ga Kill

Akame Ga Kill est un manga écrit par Takahiro et illustrée par Tashiro Tetsuya qui compte actuellement 11 volumes et qui a été adapté par les, récents, studios White Fox en un animé de 24 épisodes.

Aujourd'hui on va parler de l'animé, mais je reviendrais peut-être un jour sur le manga papier, car, de ce que j'ai cru comprendre en faisant quelques recherches, l'animé est différent, très différent du manga, et étant donné que la première partie a piqué ma curiosité, je jetterais certainement un coup d’œil un jour, mais on reparlera de tout ça plus tard.

Résumé

Dans un monde fictif, Tatsumi est un jeune garçon venant d'un petit village perdu dans les montagnes, bien décidé à rejoindre la Capitale et à s'engager dans l'armée afin de gagner assez d'argent pour aider son village.  Mais, alors qu'il se rêvait fier soldat défendant le peuple et acclamé comme un héros, la réalité est bien autre. Il n'y a pas de place pour lui dans une capitale pourrie de l'intérieur où le Premier Ministre, manipulant à son aise le jeune empereur, règne en tyran.  
Se retrouvant seul et perdu dans l'immense Capitale, après s'être fait volé son argent, il est recueilli par une famille de riches aristocrates, mais, dans la nuit, un groupe d'assassins, le Night Raid, font irruption dans le manoir pour tuer les hôtes de Tatsumi révélant par la même occasion à ce dernier l'horreur de la Capitale. Comprenant que ce n'est pas en s'engageant dans l'armée qu'il aidera son village mais bien en rejoignant les assassins et en les aidants à débarrasser la Capitale du Premier Ministre, il s'engage à leur côté pour devenir un tueur professionnel.  

Mon avis

Derrière ce synopsis pas spécialement originale se cache un animé qui avait un bon potentiel, mais qui n'a pas vraiment fonctionner, alors qu'il aurait pu être vraiment bon. Avant d'aller plus loin dans mon avis à proprement dit, j'aimerai revenir un peu sur le scénario.
A première vu, c'est le genre d'histoire vues et revues.  Un héros qui se rend compte que les gentils sont pas ceux qu'il croit, qui retourne sa veste et lutte pour la veuve et l'orphelin, ça fait parti des topoï de la littérature et c'est un thème tellement usé qu'on peut pas dire qu'il vende du rêve. Pourtant, j'avais envie de croire en Akame Ga Kill, pour la simple et bonne raison, qu'on avait une véritable description de l'horreur.  Je m'explique. On nous présentait dans les premiers épisodes comme la capitale du vice et de l'horreur, un repère de connard sans foi ni loi, intéressés uniquement par leur plaisir personnel, et ça, pour le coup, c'est le genre de truc qui me plaît, quand l'auteur fait pas de compromis, qu'il hésite pas à choquer son lecteur ou spectateur, pas par pur plaisir sadique, mais pour qu'il prenne bien conscience de l'horreur de la situation et par la même qu'il en comprenne les enjeux. Sauf que voilà, ça, on nous en parle, mais on nous le montre jamais. Il y a cette scène dans le tout premier épisode qui est vraiment caractéristique de ce qu'est ce manga. On montre à Tatsumi que ses hôtes torturent des jeunes gens qu'ils récupèrent dans la rue, comme lui, et là, au lieu de montrer la scène histoire de dire au spectateur « Bon les enfants, ici, on est pas chez les bisounours », la caméra est flouté, et on devine vaguement des silhouettes. Je suis pas un amateur de gore, mais y'a une différence entre en faire pour le fun, et en faire parce que ça sert à quelque chose dans l'histoire.  Et c'est un peu le drame d'AgK, beaucoup de promesses non tenues, beaucoup trop. Au final, ce qui aurait pu être une œuvre vraiment forte et intéressante devient juste un petit shonen banal, avec des persos sympathiques et une histoire pas folles mais agréable à suivre, même si j'ai bon espoir que ce soit différent dans le manga. Étant donné que l'animé est vraiment centré autour de Tatsumi et des membres du Night Raid, on voit finalement très peu ce qui se passe dans la Capitale, et c'est assez difficile d'être captivé par le manga pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas de réels enjeux : à partir du moment où le spectateur ne voit pas l'horreur, où il entend juste vaguement parlé, il est normal qu'il ne soit pas aussi …  Investi, que quand il sait vraiment de quoi il retourne.  
Mais tout ce que je viens de dire correspond à peu près à la première partie du manga qui, si elle est critiquable, reste assez sympas à regarder et fait parti des bons animés de cette rentrée.  Le problème, c'est qu'il y a une seconde partie, qui est grosso modo le moment où l'animé se détache du manga. J'arrive pas vraiment à savoir ce qu'il s'est passé chez White Fox à ce moment là, mais … Le manga devient incompréhensible, pas dans le sens où l'histoire se complique, mais juste, ce qui arrive n'a plus de sens, les Teigus, qui sont des armes particulièrement puissantes ne ressemblent plus à rien, les morts n'ont plus aucun sens, bref, ça devient du grand n'importe quoi, comme si les scénaristes avaient voulu jouer sur la corde sensible du spectateur à chaque épisode en oubliant qu'en poussant trop, ça devient juste ridicule. Le dernier épisode relève un tout petit peu le niveau de cette deuxième partie catastrophique, suffisamment pour me faire regarder une saison 2 s'il y en a une, mais dans l'ensemble ça aura été une véritable déception, d'autant plus que je tombe de haut étant donné que les premiers épisodes promettaient quelque chose de bien meilleur.
Pour rester dans les points négatifs, la série s'appelle Akame ga Kill, qui est le nom d'un des membres du Night Raid, et elle n'est pas spécialement mise en avant, alors qu'elle a un potentiel assez impressionnant, encore une promesse qui n'est pas tenue.
Pour conclure sur une note positive, la bande-son n'est pas affreuse, et certains morceaux sont mêmes carrément sympas.
Donc dans l'ensemble, je ne dirais pas qu'Akame Ga Kill est une mauvaise série, je pense surtout qu'elle souffre d'une adaptation en animé qui n'est absolument pas à la hauteur, mais qui est néanmoins un bon moyen pour donner envie de découvrir le manga, parce qu'il y a un véritable potentiel dans ce scénario qui ne demande qu'à être exploité.

Shigatsu wa kimi no Uso

Résumé

Shigatsu wa kimi no uso raconte donc l’histoire d’Arima Kosei, un jeune prodige du piano qui, à la mort de sa mère qui était aussi son professeur, a abandonné la musique, à la grande surprise de ses concurrents qui le surnommaient le « métronome humain » en raison de sa  précision hors du commun. Quelques années plus tard, alors qu’il mène une vie de collégien normal entouré de ses deux amis d’enfance, la sportive Sawabe Tsubaki et le séducteur Watari Ryota, il rencontrera Miyazono Kaori, une violoniste à la personnalité fantasque qui le poussera à reprendre la musique.
 
Mon avis

Shigatsu wa kimi no uso ( je me contenterais de Shigatsu dans le reste de la critique ) est l’un de mes coups de cœur de ce début d’année - avec Death Parade qui se finit la semaine prochaine et dont je vous parlerais certainement prochainement – et pourtant, il ne partait pas gagnant.  Je l’avais commencé plus parce qu’il n’y avait alors pas grand-chose en cours de diffusion que par réel intérêt pour le speach de base, qui ne me tentait pas plus que ça. De même, le fait que ce soit un animé qui mette en scène des collégiens m’inquiétait un peu, et j’avais peur de tomber sur quelque chose de niais et sans saveur. Et je me suis planté. Royalement, car Shigatsu est tout sauf sans saveur. Sorte d’hybride entre Clannad et Sakurasou No Pet no Kanojo dont j’ai déjà parlé, Shigatsu sans les égaler, en reprend certaines idées et le fait bien, pour proposer un animé qui est à la fois divertissant, intéressant et touchant.  
Que les choses soient claires, si vous cherchez un manga qui vous fera découvrir la musique classique, passez votre chemin. Il y a quelques morceaux célèbres, une petite théorisation sur ce qu’est la musique, mais cela ne va pas plus loin, et cet animé ne fera en aucun cas de vous des experts en la matière. Malgré cela, Shigatsu est un véritable succès, non pas de par le thème, c’est-à-dire la musique, qu’il aborde, mais plutôt de par la façon dont il le traite.
Mais revenons à ce qui nous intéresse. Je le comparais tout à l’heure à Clannad et Sakurasou, et pour cause, il reprend certains thèmes de ce dernier, comme le rapport entre l’art et la vie quotidienne ainsi que la notion de génie du second, et l’aspect dramatique du premier.
En effet, l’histoire s’intéresse à deux prodiges, Kosei et Kaori, qui sont tous deux, quoi que de manière très différente, des génies, et au fur et à mesure des épisodes, est disséqué leur rapport à l’art, et ce qui les a mené à être ce qu’ils sont et à jouer ( ou ne pas jouer ) comme ils le font.  C’est certainement l’un des points qui m’a le plus intéressé dans le manga, cette volonté de traiter de l’art comme quelque chose qui se ressent avant de s’expliquer, mais en aucun cas le seul.  Ainsi, tout au long des épisodes, Shigatsu est parcouru par des thèmes qui font de lui un animé extrêmement riche. Alors certes, il fait souvent recours à une symbolique un peu facile, et certes, l’histoire est souvent prévisible, mais beaucoup de thèmes comme le Carpe diem ( entre ça et Death Parade qui traite du Memento Mori, les maximes latines sont à la mode cette année ), où la place de la mort dans la vie et dans l’art et la notion de dette. Il est difficile de parler de tout ça sans spoiler, mais Shigatsu déborde véritablement de ces thèmes, même si certains sont justes suggérés. ( et si vous avez des questions à ce sujet, je serais heureux de développer )
Néanmoins, s’il a une certaine richesse dans les thématiques qu’il aborde, la véritable force de ce manga est sa capacité à générer des émotions. Je m’attendais à tout sauf à être touché par cette histoire, et pourtant, le fait est que ça marche à la perfection, et chaque épisode provoque sa dose d’émotion, toujours avec une certaine subtilité, et un mélange habile entre joie en tristesse.  
En ce sens, et c’est particulièrement vrai dans le dernier épisode, je trouve que c’est une série qui a quelque chose de très proche de ce que peut produire Makoto Shinkai, c'est à dire le travail sur les émotions de façon quasi indépendante de l’histoire, même si bien sur, elle ne l'égale pas.  
En somme, c’est une surprise sur tous les points :  que ce soit du point de vue de l’animation, de la construction des personnages ou des thématiques, Shigatsu est un coup de coeur, et je ne pourrais que lui reprocher son scénario parfois trop prévisible et une première partie un peu en dessous de la première.

Death Parade

Death Parade est un animé original, produit par le studio MadHouse et réalisé par Yuzuru Tachikawa. D'abord OAV unique, il a ensuite eu le droit a une version animée en 2015.

Chose promise chose due, je vous avais parlé de ce manga quand j'écrivais sur Shigatsu wa kimi no uso, et, la série s'étant finie aujourd'hui, voilà mon avis sur mon plus gros coup de cœur de ce début d'année.

Résumé

A leur morts, les humains sont jugés par pair, afin de décider s'ils seront envoyé dans le néant ou, au contraire, à la ré-incarnation.  Decim est le gérant d'un bar, le QuinDecim, où il exerce le travail d'arbitre et juge les humains à l'aide de jeux où ils doivent miser leur vie.  

Mon avis

Death Parade, il faisait partie de mes grosses attentes du début d'année. Non pas que je le connaissais avant sa sortie, mais son synopsis et son épisode pilote m'avait intéressé au plus haut point.  En effet, c'est un animé qui dégage une ambiance toute particulière, à la fois oppressante et attachante, même si ce n'est pas le mot exact.  
Bien, mais revenons un instant sur le concept, extrêmement prometteur. En effet, il n'y a pas, à ma connaissance, d'animé qui a traité ce thème de cette manière. L'idée de binôme s'affrontant dans des jeux de société sous le regard d'un arbitre avait tout pour plaire, et, dans les faits, c'est un franc succès, puisque le premier épisode fascine par son ambiance et par ces jeux morbides. Mais ma plus grosse crainte était sans aucun doute qu'un tel animé s’essouffle. En effet, malgré une animation parfaite et le charisme des deux personnages principaux, Decim et son assistante, la jeune femme au cheveux noirs, ( qu'on va appeler ici, pour me faciliter la vie, Kurokami ) il était facile de craindre que le concept s'essouffle au bout de quelques jugements. Et pourtant, Yuzuru Tachikawa a réussi à éviter cette écueil en développant une intrigue annexe sous forme de fil rouge au cours des épisodes. Le résultat de cela est une œuvre véritablement à part et étonnante et le développement de la personnalité de personnages annexes sert à comprendre celles des personnages principaux et où une multitude d'histoires se rencontrent au sein d'une autre, plus vaste.  Alors évidemment, parler de cela plus en profondeur serait un spoil, ce que je ne ferais pas. Je me contenterais de dire que les personnages principaux sont parfaitement construits et suivre leur évolution mais même, plus largement découvrir leur mode de penser au fil des épisodes, est extrêmement gratifiant. De même, la gradation dans des émotions toujours plus forte abouti à une œuvre où le spectateur est sans cesse motivé par une double récompense qui est celle d'en apprendre toujours plus et de ressentir, au sens propre du terme, des émotions toujours plus fortes.  Car Death Parade est définitivement une œuvre d'émotion, ne serait-ce que parce quelle traite du sujet le plus fort entre tous, des êtres humains confrontés à leur propre mort.  Forcément, dans ce cadre, il était impossible de faire une œuvre inhumaine et rien que le spectacle des diverses réactions de ces être face à la réalité de leur morts justifie le visionnage de cet animé.
Cet aspect émotionnel est une des grandes forces de ce manga, parce que, alors que l'histoire se déroule dans l'au-delà, c'est à dire dans un cadre supra-humain et met en scène des personnages qui ne sont pas vivants, elle est profondément humaine. Le thème central du manga est donc sans aucun doute celui des émotions :  celles que ressentent les morts, mais aussi celle de Decim, qui chargé de juger les hommes et leur vie alors qu'il n'a lui même jamais vécu, est confronté à une vaste palette de sentiments qu'il n'a jamais éprouvé et qu'il essaye de comprendre alors que, par essence il ne peut pas. Pourtant, autour de ce thème gravitent de nombreux autres, qui donnent son véritable intérêt à Death Parade.  Que ce soient des thèmes développés à l'occasion d'un des jugements ou pour le fil rouge, ils à chaque fois particulièrement intéressants, et traitent de sujet assez variés.  Dans tous les cas, ils font de Death Parade une œuvre vraiment à part, qui exploite à merveille son idée de base pour en tirer quantités de réflexions sur la mort mais surtout la vie. Le plus flagrant d'entre eux est bien sur celui du Memento Mori, littéralement en latin Souviens toi que tu vas mourir et du Carpe Diem toujours dans la même langue Cueille le jour. En effet, puisque l'on parle de personnages morts, il est naturel que la question se pose : la vie qui précède cette mort a t-elle eu un sens ? Faut-il vivre parce que l'on va mourir ou pour l'instant présent ? Ce sont des thèmes extrêmement courants en littérature, néanmoins, toujours aussi efficaces, et, toute cette réflexion sur le Carpe Diem, c'est à dire la volonté de vivre l'instant présent, ou au contraire du Memento Mori, soit l'idée que tout sur terre est vain car au final il y a la mort donne une véritable densité à Death Parade, car, au delà d'une histoire bien ficelé et d'une animation absolument sublime, il y a cette question entêtante que pose l'animé et qui en fait une œuvre d'exception : qu'est ce que vivre, et surtout, qu'est ce qu'une belle vie ?
Et à cela, chaque personnage essayera de donner sa propre réponse, cherchant quel sens il a donné ou aurait voulu donner à sa vie.  
A ces deux thèmes de la découverte des sentiments et de la question de la vie s'ajoutent de nombreux autres dont je ne parlerais pas ici, me contentant de conclure par le fait que Death Parade est un animé sans commune mesure, parfois un peu mou, pas toujours parfait, mais tellement original dans son idée de base qu'il mérite un coup d’œil attentif, car c'est sans conteste un excellent animé, qui a pour lui des thématiques particulièrement fortes et une réalisation plus que solide.

Assassination Classroom

Assassination Classroom est un manga écrit par Matsui Yusei qui copte à ce jour 14 tomes et qui a été adapté en un animé dont la première saison vient de s'achever alors que la seconde est déjà prévue pour 2016.

Comme d'habitude, on va parler ici de l'animé, qui plus est de la première saison, je compte aussi lire le manga rapidement, donc j'aurais peut-être certaines choses à rajouter plus tard. 

Résumé

L'histoire se déroule dans la classe 3-E du lycée Kunugigaoka, l'un des meilleurs du Japon, classe ayant la particularité de regrouper, loin du campus, tous les pires élèves du lycées afin que les autres, motivés par la peur d'être envoyés en 3-E redoublent d'effort dans leur travail.  Mais, depuis l'arrivée de Koro-sensei, le rôle de cette classe perdue dans les montagnes à un peu changer.  En effet, ce dernier, sorte de poulpe jaune géant ayant détruit une partie de la Lune et prévoyant de faire  la même chose à la Terre en Mars prochain a demandé à devenir le professeur de cette classe, à la condition qu'en plus des cours classiques, il puisse les former pour qu'ils essayent de l'abattre, transformant ainsi cette classe de rebuts en une véritable classe d'assassins. Ainsi, motivés par une récompense de 10 milliards de yens, et supervisés par Karasuma-sensei, les élèves de la classe 3-E auront un an pour suivre les cours de Koro-sensei, tout en essayant de l'assassiner afin de sauver la Terre, ce qui n'est pas une mince affaire puisqu'il présente la particularité de pouvoir se déplacer à Mach 20 et qu'il possède de nombreuses tentacules à l'usage infini.

Mon avis

Assassination Classroom est sans conteste mon coup de coeur de la saison ( avec Arslan Senki, mais c'est pas une surprise, et l'animé étant encore en diffusion, je vous en parlerais mieux plus tard ).  C'était un manga que je connaissais de nom, mais qui m'avait jamais vraiment intéressé, donc j'en attendais pas grand chose, et je savais pas vraiment non plus à quoi m'attendre, ce qui fait que je l'ai regardé sans à prioris ou idée reçue, et ça a été une très bonne surprise.  
D'abord, et c'est le plus évident face à Assassination Classroom, c'est un animé qui est drôle, vraiment drôle, il y a, dans tous le manga, un humour qui est vraiment appréciable et qui passe par des situations, bien sur, mais surtout par le personnage de Koro-sensei, parfaitement bien écrit, et donc extrêmement efficace, mais j'y reviendrais.  D'ailleurs, dans l'ensemble, cette qualité que j'accorde à Koro-sensei, se retrouve dans tous le manga, et est une de ses forces ; en effet, il présente toute une galerie de personnages qui sont tous aussi bien construits et écrits les uns que les autres. Alors, bien sur, dans une classe entière, tous les élèves n'ont pas le droit au même développements, mais ceux qui sont mis en avant sont tous des personnages intéressants, développés de manière cohérente et attachants.  Et, ce qui est vrai pour les élèves l'est aussi pour les profs, qui tous, à leur manière, ont un intérêt.  Bien sur, dans cette galerie, c'est Koro-sensei qui s'illustre, en effet, ce poulpe jaune au rire vicieux justifie à lui seul la lecture du manga ou le visionnage de l'animé.  Fortement influencé par Onizuka de GTO, il représente un peu le professeur que tous rêve d'avoir, à la fois drôle et humain, attachant et insupportable, il est un véritable bijou d'écriture, et est surtout le prétexte au développement d'une histoire qui s'éloigne rapidement de la petite comédie innocente que l'on présageait au début.  En effet, même si le thème est traité avec légèreté et que tout le monde semble s'amuser et être heureux, on parle quand même d'assassinat, c'est à dire de l'acte d'ôter la vie, ce qui est pas rien, même quand la cible est un poulpe jaune habillé en professeur sur lequel on tire avec des pistolets à billes spéciales anti-lui. Et, on entre ici dans le cœur de la force du manga, ce qui est plus intéressant encore est la façon dont l'assassinat devient un prétexte à la leçon de vie, et surtout, à la leçon de vie bien menée. En effet, les personnages sont des adolescents, des élèves de lycées, qui plus est considérés comme des renégats et des déchets, et qui sont, par conséquents, un peu perdus, et Koro-sensei fait alors office de cadre, jouant un rôle qui tient à la fois du meilleur ami et du sage qui a tout vu et tout vécu. Dans l'ensemble, Assassination Classroom propose une analyse des rapports humains véritablement intéressante, qui va plus loin que dans la plus part des mangas et tient un peu du roman d'apprentissage, ces élèves découvrant la vie, au contact de l'assassinat ( paradoxe loin d'être innocent, vous me l'accorderez ), parce que voilà le véritable thème du manga, la découverte de la vie, la quête de soi, la recherche de la perfection, et finalement, l'assassinat n'est qu'un prétexte, une discipline parmi tant d'autre dans laquelle on cherche à se dépasser. Voilà ce qu'essaye d'apprendre Koro-sensei à ses élèves, en se mettant lui même en danger ( on cherche à le tuer après tout ) pour leur enseigner au mieux cette leçon. Ainsi, AC s’inscrit dans toute cette tradition de manga comme FMA, Sakurasou no Pet ou Angel Beats qui, au delà de l'histoire qu'ils proposent, invitent à une véritable remise en question personnelle et proposent à leur lecteurs ( ou spectateurs ) de se dépasser, et ce de façon plus intelligente que le classique “ Mes amis seront là pour m'aider, et plus je m'acharne plus je deviens fort “ du nekketsu standard.  
Au delà de ça, Assassination Classroom, c'est bien sur la violente remise en cause du système scolaire japonais fonctionnant sur la peur de l'échec et la recherche permanente des meilleurs résultats au détriment de l'aspect humain. C'est plus largement l'opposition entre deux systèmes éducatifs, celui du proviseur machiavélique de Kunugigaoka au pratique quasi inhumaines, basées sur la compétition, la peur des mauvaises notes et l'oubli de son individualité et celui de Koro-sensei, au contraire fondé sur le plaisir d'apprendre et de progresser et sur le respect de la personnalité, des forces et des goûts de chacun.  
Pour finir, je me permettrai de reprendre ce que j'ai lu sur la très bonne critique du manga que quelqu'un a fait sur SensCritique et qui m'a plutôt intéressé ;  en effet, AC a une dimension fortement allégorique, qui n'est pas négligeable et qui donne encore plus de saveur au manga : ainsi, pour un collégien, et pour un enfant en général, tout prend souvent des proportions dramatiques et la fin d'une année scolaire peut parfaitement apparaître ( surtout quand elle s'achève par un examen ) comme la fin du monde pur est simple, de même, ces profs, à la fois figures parentales et de savoir absolus peuvent être perçus comme des aliènes, et, pour revenir à notre cher amis à tous Sigmund Freud, grandir, c'est avant tout tuer ses parents, ceux qui nous ont éduqués, aussi, Assassination Classroom peut parfaitement être perçu comme une illustration du complexe d'Oedipe.  
En somme, AC est une œuvre vraiment intéressante, que je ne peux que vous recommander. Disposant en surface d'atouts non négligeables, comme son humour et son scénario béton qui file de façon précise ( tout à un but, rien n'est laissé au hasard et tout élément introduit finit par servir, Matsui connaît ses classiques, puis qu’après le complexe d'Oedipe, il use ici du Fusil de Tchekhov ), elle l'est encore plus intéressante quand on s'intéresse au sous-texte et à tout ce qu'elle sous-entend.  Plus profond qu'il n'y parait, AC est donc un manga bourré d'idées, qui soigne la forme mais dont le plus intéressant est sans conteste le fond.  

Plastic Memories

Plastic Memories est un animé produit par le studio Doga Kobo, écrit par Naotaka Hayashi et réalisé par Yoshiyuki Fujiwara. Diffusé au printemps 2015, il compte 13 épisodes

Résumé

Dans un monde futuriste, la société SAI Corp a réussi à créer des androïdes capables de ressentir des émotions humaines et  de se comporter comme ces derniers, les Giftias. Malgré leur capacité à comprendre les émotions humaines et la prouesse technologique qu'ils représentent, les Giftias restent des machines, qui s'usent avec le temps, et qui ont donc une durée de vie limitée. L'histoire suit Tsukasa Mizugaki, nouvelle recrue du sevice de SAI Corp chargé de récupérer les Giftias en fin de vie, et sa co-équipière, Isla, elle même une Giftia.

Mon avis

Avec le début de l'été arrive la fin des animés qui avaient commencés en hiver ou au printemps, et donc le temps des bilans, et surtout des comparaisons de ce qui est sorti dans la saison. J'avais commencé la semaine dernière avec Assassination Classroom, souvenez vous, et on continue donc aujourd'hui avec Plastic Memories, qui fait parti de mes déceptions, ou du moins semi-deception de la saison. Je connaissais pas cet animé, ni son réal, son scénariste ou même le sutdio qui le produit, donc j'avais pas d'attente particulière, mais le synopsis me faisait vraiment envie. Et pour cause, quelque chose où le personnage est chargé d'aller récupérer des androïdes en fin de vie, ça sentait bon le scénario intéressant qui permettait de mettre en scène différentes situations face à la perte d'un être cher, de montrer la réaction des gens face à une perte programmée et anticipée, bref, faire quelque chose de lourd.  Et au final, l'animé est plutôt loin de ça. Du coup, je ne peux pas dire qu'il soit mauvais, loin de là, simplement, il ne répond pas aux attentes que j'en avais, pour la simple raison qu'il tient plus du slice of life et de la love story que de l'animé d'anticipation. C'est donc compliqué de parler de PM, parce qu'il faut le juger de deux façon : sur ce qu'il promettait, et sur ce qu'il est.  Or, le premier épisode et le synopsis sont bourrés de bonnes idées, et présentaient un animé qui avait tout pour être l'un des chefs-d’œuvre de l'année, un croisement entre Ikigami et Psycho-pass, en tout cas, quelque chose de vraiment imposant, qui plus est servi par une animation vraiment belle, alors forcément la suite est décevante quant on a ces attentes en têtes. Cela étant dit, il me semble qu'il n'est pas nécessaire de m'attarder plus sur ce point, je pense que vous avez compris que PM m'a déçu et qu'il m’apparaît comme étant un rendez vous manqué, passons donc à ce qu'il est.  En effet, Plastic Memories est donc avant tout un slice of life léger, qui, dans son genre n'est pas mauvais du tout. Il est d’abord servi par une véritable maîtrise des moments émotionnels, qui sont pour la plus part bien réussis et touchants, ce qui rend malgré tout l'animé attachant et agréable à regarder.  Les personnages, bien que clichés, vous retrouverez à peu près tous les personnages classiques du genre, entre la tsundere, l'employé pervers et la directrice de service aux méthodes efficaces mais douteuses etc, etc …, sont, en tout cas pour le duo principal, bien construits et attachants.  En somme, Plastic Memories est un slice of life plutôt agréable, qui n'a rien d'exceptionnel mais qui réussi à créer de vrai moments émouvants avec un plot twist qui, s'il est prévisible est aussi efficace.  Malgré tout le grand reproche à faire reste pour moi le même ; son incapacité à rentabiliser l'idée de base et à sortir du lot. Au final, le fait que l'on parle d'androïdes ne change rien, et ils pourraient très bien être des humains avec une maladie mortelle sur le long terme. De même, l'histoire centrée sur les employés de CAI Corp et non sur leurs « clients » empêche d'avoir une véritable diversité dans les rapports à la perte des personnages ( là l'exemple qui me semble bon est Death Parade ou au contraire les clients du bar on tous une réaction différente qui est à chaque fois exposée ).  
Au total, je suis assez mitigé, et j'ai du mal à donner un avis clair sur Plastic Memories, parce qu'il n'est pas mauvais, même s'il n'est pas à la hauteur des chef-d’œuvre du genre, et que l'histoire développée est intéressante et attachante, mais en même temps, il gâche un concept génial et ne sert pas de ce qu'il met en place d'original pour, au contraire proposer une histoire au classicisme parfois désespérant, qui se contente d'utiliser ce qui marche et qui est sur, sans prendre de risque en tentant d’innover là où il s'en était donné les moyens avec une idée de base vraiment intéressante.

Dungeon ni deai o motomeru no wa machigatteiru darō ka

Dungeon ni deai o motomeru no wa machigatteiru darō ka, abrégé en Danmachi est un light novel écrit par Fujino Omori, comptant à ce jour 8 volumes et ayant été adapté en un animé de 13 épisode au cours du printemps 2015 par J.C Staff.

Pour pas changer, on parle aujourd'hui de la version animée, avec un peu de retard vu qu'il date de ce printemps, mais j'avais pas eu le temps de le regarder avant.


Résumé

La ville d'Orario, aussi appelée Dungeon, a la spécificité de renfermer un labyrinthe dans lesquels les aventuriers se pressent, à la recherche de la gloire ou de richesses, se regroupant dans des Famillias, sortes de guildes dirigées par un Dieu.  
Bell Cranel est l'un d'entre eux et, après avoir été sauvé par la célèbre Aiz Wallenstein, dont il tombe amoureux, il décide de devenir plus fort pour l'impressionner et de se mettre au service de la déesse Hestia, intégrant ainsi sa Famillia dont il est alors le seul membre.

Mon avis

Avant de rentrer dans le vif du sujet, je tiens à m'excuser d'avance. J'ai commencé à regarder Danmachi avant de partir en vacances, il y a un mois, et j'ai regardé les 3 derniers épisodes hier, si bien qu'il y a déjà un petit moment que j'ai fini la première partie de l'animé et que certains détails seront un peu flous.  Cela dit, passons à ce qui nous intéresse, Danmachi, car il y a beaucoup de choses à dire sur la question.  C'était pas un animé que j'attendais vraiment, je connaissais pas le Light Novel dont il est issus, et le synopsis m'avait pas fait rêver, pourtant, ça a été une excellente surprise, que j'ai beaucoup aimée.  Le premier point important est que Danmachi oscille entre deux ambiances, un côté comédie et harem pleinement assumé et efficace ( j'avais peur que cela tourne au ecchi, mais, au final, c'est assez sobre, et pourtant très drôle ), et une partie plus épique.  Et cette dualité d'ambiances n'est pas innocente, en effet, et c'est toute la force de l'animé, l'auteur a parfaitement assimilé les codes du shonen et s'amuse avec eux puisque, par exemple, être un héros badass est juste un « skill » du personnage principal. L'histoire n'est pas originale pour un sous :  un gamin orphelin qui veut devenir plus fort pour des raisons inconnus et, surtout, pour impressionner la fille qu'il aime. Et, pourtant, elle est efficace parce qu'elle s'assume.  Il n'est pas question de tromper le lecteur et de faire passer Danmachi pour ce qu'il n'est pas.  Il s'assume comme un shonen pur et dur, et, en même temps, il en démolit les codes.  Dans le shonen classique, on cache et on camoufle la force du personnage principal et à chaque ennemi surpuissant, c'est au lecteur de se convaincre qu'il est surpris de voir le héros s'en sortir, il a peur de voir le personnage qu'il a suivit si longtemps mourir, tout en sachant que ça n'arrivera ( presque ) jamais. Ainsi, il tire son plaisir non pas d'un succès inévitable, mais plutôt du spectacle de la réussite.  Dans Danmachi, il n'y a rien à simuler, à rien à camoufler, puisque que toutes les compétences de Bell stipulent qu'il est « fait » pour être un héros, il n'y a donc pas de surprises et il en va de même pour la partie harem du manga, qui, bien qu'assez classique elle aussi, se démarque par, comme le reste du manga, son manque d'enjeux.  Il n'y a pas de doute pour le personnage, il sait ce qu'il veut, ou plutôt qui il aime, et le reste est avant tout un ressort purement comique qui n'a pas de véritable enjeu scénaristique.  

Si mon explication est assez obscure, l'idée que je défend est quant à elle assez claire :  Danmachi se démarque avant tout par la capacité de son auteur à cerner et comprendre le genre du shonen et, tout en s'inscrivant dans un schéma des plus classiques, à se détacher de ce classicisme, non pas par une originalité profonde dans les enjeux, le story telling ou un génie excessif ( au hasard, à la manière de FMA ) mais en mettant à jour certains rouages du shonen, tout en introduisant de légères variations dans ce mécanisme.  En somme, il faut retenir de Danmachi que c'est avant tout une comédie extrêmement drôle, une sorte de parodie de shonen, qui malgré tout procure quelques frissons parce que, précisément, l'auteur est capable de jouer avec ses codes.

Pour sortir de l'aspect technique, il faut aussi dire que Danmachi a pour lui une animation soignée, une batterie de personnage, Bell et Hestia les premiers dont les relations sont suffisamment bien travaillées pour les rendre attachants et une histoire qui donne envie de connaître la suite, le tout porté par un humour auquel j'adhère à cent pour-cent ( d'ailleurs, j'ai trouvé ce printemps riche en shonen drôles à en pleurer avec Danmachi est Kekkai Sensen, dont je ferais la critique dès que le dernier épisode sera sorti ).  Le plus gros reproche qu'on peut lui faire selon moi est le lien avec son postulat de base : des aventuriers explorent un donjon, et veulent aller de plus en plus loin, mais il n'est jamais dit pourquoi.  Dans SAO, qui vient forcément à l'esprit dans ce genre de situation, c'était pour s'échapper, il y avait donc une motivation, ici … A part la soif d'aventure, ce qui rejoint ce que j'écrivais précédemment sur les codes du shonen détournés, il n'y a rien, ce qui, en un sens, est cohérent. En effet, encore une fois, tout comme la relation harem tourne à vide puisque qu'il n'y a pas d'enjeu, tout comme les combats tournent à vide parce qu'on sait que Bell est un héros, l'exploration même repose sur le simple désir de découverte et d'aventure et, au final, c'est un défaut qui est presque une qualité et qui a quelque chose de poétique.  Ce qui compte, ce n'est pas le but, pas la récompense, c'est l'action.  L'acte de s'aventure, d'oser, d'aller vers l'inconnu, non pas pour en tirer quelque chose de concret, mais pour grandir à son contact, s'affirmer et se découvrir.  Voilà ce qui est mis en avant par Danmachi, et, plus généralement, voilà l'essence même du shonen, ce qui fait sa force et sa beauté.  Et l'oeuvre de Fujino Omori a cette capacité à illustrer ça, et à rendre tangible cette idée pas forcément explicite, comme une sorte de méta-shonen.  

Ce que je veux dire par là, ce n'est pas que, consciemment, Omori  a cherché à faire de Danmachi un manifeste en faveur de la beauté du shonen, mais plutôt que, justement, inconsciemment et parce qu'il en connaît parfaitement les codes, il rend visible pour le lecteur quelque chose qui ne l'est pas nécessairement, et ce en prenant le parti de ne pas tromper le lecteur ou le spectateur avec des artifices, et surtout de faire fonctionner son histoire à partir de rien ou pas grand chose, et en en limitant les enjeux. Ainsi, ce défaut dont je parlais, cette absence de but des aventuriers à elle même un but précis ; faire sentir au lecteur la valeur de l'effort, l'importance du travail etc, autant de messages extrêmement courants dans le shonen, mais qui ne sont jamais aussi beau que quand ils n'y sont pas introduits comme une morale, mais comme un élément même du story-telling.


Arslan Senki


A l'origine série de roman écrite par Yoshiki Tanaka et comptant actuellement 14 tomes, Arslan Senki a été adaptée une première fois en une série de 13 mangas entre 1991 et 1996 avant que Hiromu Arakawa ne se penche sur son cas pour l'adapter de nouveau. A ce jour, trois volumes sont déjà parus, et un animé de 25 épisodes a été diffusé entre avril et septembre 2015.

Ceux qui me lisent depuis un moment connaissent mon amour inconditionnel pour tout ce que peut produire Hiromu Arakawa, aussi aujourd'hui on fait un melting-pot et on parle à la fois de l'animé et du manga.

Résumé


An 317. Le royaume de Parse est un immense carrefour, à la fois commercial et culturel qui a fondé son importante richesse sur l'esclavage. Dirigé d'une main de fer par le roi guerrier Andragoras de puis la capitale Ecbâtana, le royaume de Parse est sans aucun doute le plus puissant du monde, et le prouve en écrasant l'armée du Lusitania, un royaume de l'ouest dont les habitants vénèrent Yaldobaoth, un Dieu unique là où ceux qu'ils considèrent comme les païens de Parse sont polythéistes.
Trois ans après cette lourde défaite, le Lusitania rassemble de nouveau ses forces pour se mesurer une nouvelle fois aux païens, lors d'une bataille décisive aux portes d'Ecbâtana, sur la plaine d'Atropathène. Mais trahis par certains de ces généraux, le roi Androgaras voit sont armée se faire écraser par celle du Lusitania et est fait prisonnier alors qu'Ecbâtana est envahie par les Lusitaniens. Malgré tout son fils, Arslan, réussit, protégé par le chevalier Daryun, à s'échapper et trouve asile chez Narsus, un ancien membre de la cours et stratège de renom banni par Andragoras.
Effondré par la défaite de son père, Arslan décide pourtant, aidé par ses deux compagnons, de tout faire pour sauver son royaume.

Mon avis


Le Prince d'Arakawa, et déjà tout est dit. Tout comme Machiavel, avec Arslan Senki, Hiromu Arakawa s'attache à présenter ce que sont les éléments essentiels à la formation d'un bon roi. Alors bien sur, elle n'est aucunement une faiseuse de rois comme a pu être l'intellectuel italien, mais l'idée y est, et elle est claire : Arslan Senki est avant tout l'histoire d'une éducation, celle d'un enfant voué à devenir roi par des précepteurs désireux d'en faire un bon, et qui plus est un roi humaniste.
Mais ne brûlons pas les étapes. Comme vous le savez certainement, Hiromu Arakawa n'est pas un nom inconnu dans le petit monde du manga, puisqu'elle est l'auteur du célèbre et génial, et je pèse mes mots, FullMetal Alchemist et, mine de rien, cela à son importance pour comprendre et apprécier Arslan Senki. Et ce tout simplement parce qu'Arakawa fait parti de ces artistes qui construisent un véritable univers, et dont les œuvres sont toutes liées par des obsessions, des topos qui reviennent encore et encore, à la manière de la fascination de Mishima pour la pureté ou de l’intérêt d'Oshii pour la question de la réalité et de l'humanité. Bref, Arakawa fait parti des grands, des auteurs qui se posent là, parce qu'ils voient plus loin que l'histoire qu'ils racontent et qui ont des choses à dire. Et Arslan Senki n'échappe pas à la règle.
Comme je le disais précédemment, c'est avant tout l'histoire d'une formation, dans la plus pure tradition du roman d'apprentissage ; le garçon issu d'une famille noble, rejetée par cette dernière parce qu'il ne correspond pas à leurs attentes et qui, éduqué par un marginal et se confrontant à la vie devient quelqu'un de meilleur, c'est un thème archi courant de la littérature, Voltaire ne dira pas le contraire, et qui est toujours aussi intéressant, car il est l'occasion pour chaque auteur de présenter sa vision de ce qu'est une bonne éducation, et par extension une bonne personne. Mais on ne peut limiter Arslan Senki à ça, tout comme FMA est aussi un voyage initiatique, mais pas que. En effet, Arakawa ayant vécu et étant née à Hokkaïdo, elle compte ou plutôt comptait dans sa famille des Aïnous, une ethnie qui a été chassée du Japon par les japonais, aussi, elle revendique une grande sensibilité face aux problèmes de communication inter-ethniques, qu'elle avait déjà mis en scène à travers le conflit Ishbal dans FMA, et qui sert cette fois-ci de toile de fond à son histoire, puisque que le contexte politique même d'Arslan Senki est une guerre de conviction entre deux peuples à la vision des choses opposées, et au sein même des quels des dissonances de discours existent ( il est impossible au père d'Arslan d'envisager l'abolition de l'esclavage alors que son fils en fait son cheval de bataille ). Plus largement, Arakawa milite pour une acceptation et une reconnaissance des ethnies, elle l'avait déjà montré avec le cas de Scar et sa situation à la fin de FMA et c'est quelque chose qui est aussi très présent dans la personnalité du jeune prince Arslan qui, par exemple, dans le dernier épisode, tient ce discours : «  Les morts lusitaniens ont besoin d'une prière lusitanienne », preuve de sa volonté de reconnaître la religion Lusitanienne là où cette dernière cherche à détruire les autres. Et le choix d'une guerre de religion, car c'est bien de cela qu'il s'agit n'est pas anodin non plus, puisque dès le premier tome, et même dès le premier chapitre de FMA, Hiromu Arakawa montrait déjà son intérêt pour la question et il n'est pas compliqué de faire un parallèle entre le père Cornello de Lior et les hauts dignitaires religieux du Lusitania qui ont la fâcheuse habitude de manipuler les foules en utilisant le nom de Dieu pour justifier leurs actions.
De même on retrouvera dans le personnage d’Étoile, des éléments rappelant Scar, les deux ayant abandonnés leur nom et étant, de leur pleins grés ou non, des vecteurs de cette acceptation inter-ethniques dont je parlais précédemment. Et finalement, comment ne pas voir le point commun entre Mustang et Arslan, tout deux désireux de récupérer le pouvoir dans leur pays respectif pour en faire un endroit meilleur, et tout deux étant les plus flagrants exemples de ce qu'est l'humanisme d'Arakawa, car, dans leur cas, et c'est encore plus vrai pour celui Arslan, il n'y a pas de meilleurs mot que ce dernier, tant le jeune prince est mu par une volonté de progrès humain et par la recherche de solutions pacifiques et justes.
Il y a encore beaucoup de choses à dire sur Arslan Senki, beaucoup de parallèles à tracer, beaucoup de points à éclaircir, parce que comme toujours chez Arakawa, c'est une œuvre dense, mais il me semble que le principal est dit : il faut lire ou regarder Arslan Senki non pas comme un shonen classique, mais comme un véritable manifeste humain. Plus encore que FMA qui avait aussi vocation à raconter une histoire intéressante, Arslan Senki est avant tout un moyen pour Arakawa de faire passer des messages et des idées qui lui tiennent à cœur.


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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyMer 25 Mar - 17:52

N'ayant plus de place dans les trois premières parties, je continues ici ! Vous pourrez retrouver la première partie du topic en cliquant sur ce lien : https://mhgenerations.forumgaming.fr/t85-les-mangas-indispensables-d-hyksos#1622 , la seconde sur celui-ci : https://mhgenerations.forumgaming.fr/t85-les-mangas-indispensables-d-hyksos#1623 et la dernière sur celui là : https://mhgenerations.forumgaming.fr/t85-les-mangas-indispensables-d-hyksos#1624

Charlotte

Scénarisé par Jun Maeda, Charlotte est un animé original de 13 épisodes diffusés au cours de l’été 2015.  

L’animé est donc une œuvre originale, le fruit de la collaboration de trois gros studios, à savoir Aniplex, Key et P.A Works, et est scénarisé par quelqu’un dont le talent n’est plus à prouver, Maeda.

Résumé

Otosaka Yû est un jeune étudiant qui a la particularité de pouvoir prendre contrôle de n’importe qui dans son champ de vision pendant cinq secondes. Utilisant ce pouvoir pour tricher afin d’avoir d’excellente note, Yû s’en sort avec brio à chaque examen, ce qui lui permet d’intégrer un lycée réputé.  Cependant, il est repéré par Tomori Nao, elle aussi disposant d'un pouvoir et cette dernière le fait transférer à l’académie Hoshi no Umi dont elle est la directrice du bureau des élèves, et qui est surtout un lycée spécialisé dans l’accueil et la protection d’adolescents disposant de pouvoir. En effet, les enfants et jeunes adultes capables d’utiliser des pouvoirs sont appelés des ESPers, et ils s’avèrent que leurs capacités sont les symptômes d’une maladie due à l’adolescence, qui, comme l’acné, guérit avec le temps.
Ainsi, contre son grès, Yu se retrouve obligé de collaborer avec le BDE pour trouver d’autres ESPers en liberté et les convaincre de rejoindre l’académie afin de les protéger de personnes mal intentionnées pour qui les ESPers sont avant tout des cobayes idéaux.  

Mon avis

J’avais de grandes attentes au sujet de Charlotte, étant donné que Maeda est un très bon scénariste, qui a réalisé certains des plus beaux mangas de ces dernières années ( Clannad et Angel Beats, pour ne citer qu'eux ) aussi, je l’ai abordé avec une certaine exigence, qui n’a pas forcément joué en sa faveur. Comme d’habitude, avec ce genre de format, 13 épisodes, c’est assez cours, ce qui fait qu’il faut aller droit au but, et ne pas trop se disperser dans les sujets, car traiter beaucoup de choses dans un laps de temps cours implique forcément le risque de seulement les survoler.  Et c’est au final ce que je reprocherais le plus à Charlotte. Le propos tenu dans les quatre ou cinq premiers épisodes est par exemple à l’opposé de celui du dernier.  Il y a quelque part une cohérence, ce qui fait que je ne peux pas faire de cela un défaut rédhibitoire, dans le sens où cette différence de propos tenus est justifiée par une histoire qui évolue très vite, mais cela reste malgré tout gênant car l’animé se contredit presque sur certains sous-texte.  
Le sous texte, parlons-en d’ailleurs un peu plus en détail. L’idée de base me plaît beaucoup, des enfants qui développent un pouvoir à l’adolescence c’est une idée qui me parle, parce que c’est intéressant de voir comment de jeunes personnes réagissent face à une soudaine responsabilité, de même, c’est un jolie métaphore de ce qu’est l’adolescence, l’âge de tous les possibles, et, paradoxalement de toute les craintes, c’est-à-dire à la fois une grande bénédiction et un sujet d’angoisse permanentes, tout comme ces pouvoirs.  Mais derrière cette idée très belle, il y a des développement auxquels j’ai du mal à adhérer. Je m’explique. J’ai toujours eu tendance à être friands des sous-textes un peu noirs, parce que je trouve ça intéressant. Par exemple, j’avais aimé toute la réflexion sur la talent menée dans Sakurasou no Pet na kanojo, précisément parce qu’elle montrait que ce dernier influençait directement le rapport au monde et aux gens et que parfois, malgré toutes les injustices qui cela crée, les gens normaux ne peuvent pas rivaliser avec les génies.  C’est un message qui est très dur, à des kilomètres du classique message du shonen : « Notre amitié est plus forte que tout et le gamin normal que je suis deviendra un demi-dieu grâce à ça », très cruel aussi. Pourtant, il n’était pas négatif non plus, parce que s’il plaçait le spectateur face à une triste réalité, il apportait en même temps quelque chose d’intéressant, des « solutions » à ces écarts.  Et c’est là que Charlotte me pose problème, en tout cas toute sa première partie, pour la simple et bonne raison que Maeda y opère une déstructuration pure et dure des rêves d’adolescence, et c’est un message  que je ne peux pas apprécier. Il y a deux cas où c’est flagrant : un des ESpers utilisait son pouvoir pour voler, faisant ça dans la montagne, là où personne ne pouvait le voir, et l’autre s’en servait pour être bon au Base-ball.  Dans les deux cas, c’est une utilisation inoffensive de leur pouvoir, seulement, sous prétexte que cela est dangereux, ont leur interdit de se servir de leurs capacités, et on brise leurs rêves, sans aucune raison, mis à part le fait que les suivre est dangereux, or c’est un quelque chose que je refuse d’accepter. Dire à des adolescents que leurs rêves est impossible, c’est la pire chose à faire, et c’est exactement ce qui est dit dans la première partie du manga et ce simple point me dérange, parce qu’il y avait des milliers de façon d’exploiter ces pouvoirs, mais celle là pose un véritable problème, parce qu’elle fait de quelque chose de très beau, quelque chose de très triste.  
La deuxième partie du manga quant à elle suit un chemin totalement opposé, et qui cette fois me semble plus intéressant, puisqu’elle met en place, attention, je risque de spoiler très légèrement, une sorte d’opposition entre les adolescents ESPers, et les adultes.  Or, l’image me semble claire, si les pouvoirs des ESPers représentent les possibilités de l’adolescence, des adultes qui cherchent à percer le secret de telles capacités ne sont rien d’autres que des adultes jaloux de cette liberté adolescente. Ce d’entre vous qui sont indépendants le savent, devenir adulte, c’est se confronter à un tas de problème, c’est brider c’est possibilité, les restreindre, faire des choix :  je serais avocat et pas pompier, chercheur et pas basketteur, bref, si l’adolescence est l’âge où tout est possible, être adulte c’est accepter de réduire ces possibles. Aussi, l’idée de Charlotte est très intéressante, car elle est une illustration immédiate de cela, et, en même temps, elle montre que cette apparente liberté totale de l’enfance à elle aussi ses contreparties, chaque pouvoir étant « imparfait » et ayant des conséquences, souvent négatives.

Au final il y a du très bon, comme toujours avec Maeda, et du moins bon dans Charlotte, qui n’est jamais aussi intéressant que quand Maeda se montre cruel avec ses personnages, car c’est aussi sa grande force :   faire surgir la douleur brusquement dans la vie de quelqu’un et analyser sa réaction, comment il réussit à la surmonter, ou, au contraire, elle le fait sombrer, même si, dans cet univers adolescent de tous les possibles, rien n’est définitif.
Enfin, et je conclurais là-dessus, un des thèmes majeurs de Charlotte est la vision. En effet, Nao passe sa vie une caméra à la main, deux personnages sont aveugles, et un autre perd l’usage d’un de ses yeux, alors que Yû peut utiliser son pouvoir grâce à ses yeux.  La vision est en effet très importante, car, au-delà de la vue comme sens physique, elle est aussi ce qui permet de voir le futur, l’avenir, c’est-à-dire, ce qui permet à un enfant de se construire, en projetant et imaginant l’adulte qui veut être. Ce n’est pas nécessairement un thème ultra développé au cours de l’animé, mais c’est le genre de détail, qui malgré tout, montre que Maeda sait ce qu’il. De même, en donnant une place importante à la vue, et à son absence, il met en valeur un autre sens, l’ouïe, et donc la musique, qui, comme dans Angel Beats est une véritable clef de l’histoire.  
Ainsi, Charlotte n’est pas un chef d’œuvre, et Maeda nous a habitué à mieux, malgré tout, il aborde quelque thèmes intéressants, et joui d’un scénario solide et efficace, qui à le mérite d’aller à l’essentiel et de donner lieu à quelques scènes plutôt touchantes.

Kekkai Sensen


Ecrit par Yasuhiro Nightow Kekkai Sensen est un manga qui compte actuellement 10 tomes et qui a été adapté en un animé de 12 épisodes par les studios Bones ( studio à l'origine de FullMetal Alchemist et Zetsuen no Tempest ).

Comme souvent, on parle aujourd'hui de l'animé, bien qu'il m'ait grandement motivé à aller lire le manga le plus rapidement possible.

Résumé



Trois ans après l'ouverture d'une brèche entre la Terre et l'au-delà, la ville de New York, rebaptisée Hellsalem's Lot, est devenu un endroit à part ; isolée du reste du monde par une bulle indestructible, elle est devenu un lieu de rencontre pour les humains piégés dans la ville et les créatures issues de l'au-delà où la folie et le surnaturel sont devenus la norme.
Dans ce monde sans aucun sens, Leonardo Watch est un jeune homme ordinaire qui se retrouve mélé, contre son grès aux affaires d'une mystérieuse organisation, Libra, chargée de maintenir un semblant d'ordre dans le chaos de Hellsalem's Lot.

Mon avis


Soyons honnête, avec Bones aux commande, Kekkai Sensen ne pouvait pas décevoir. Vous le savez si vous me lisez depuis un moment, je ne jure que par FMA, et Bones sont ceux qui ont réussi la prouesse d'en faire une bonne adaptation, et une bonne partie de leurs autres productions sont aussi de très bonnes facture, aussi, je partais plutôt confiant quand j'ai regardé le premier épisode de Kekkai Sensen, et je n'ai pas été déçu. Il faut savoir, et autant le dire dès le début, que Kekkai Sensen a la particularité d'avoir été arrêté après son onzième épisode ( c'était un animé diffusé au printemps dernier ) le temps de produire le dernier, plus long que les autres, et qui est sorti trois bons mois après. C'est quelque chose qui me semble important pour deux raisons, la première, c'est que j'ai vu les onze premiers épisodes il y a un moment, et que mes souvenirs en sont parfois un peu flous, la seconde, et nettement plus intéressante, étant que cet arrêt prouve que le but de l'animé était avant tout de produire quelque chose de fini, de complet, et, ne pouvant le faire avec le format initial, ils ont eu l'audace, et je pèse mes mots, de s'arrêter pendant trois mois pour proposer quelque chose dont ils puissent être fiers. Typiquement, c'est une démarche d'artiste qui ferait frémir n'importe quel commercial, et, rien que pour ça, l'animé vaut le détour.
Mais rentrons dans le vif du sujet. Kekkai Sensen, c'est avant tout un univers, et quel univers. Dans mon résumé, je parlais de folie, et c'est exactement ça, c'est un lieu vierge de toute loi, et je ne parle pas que des lois juridiques, mais bien de toutes les lois, morales, logiques et même scientifiques. Tout y est fou, mais ce n'est pas une folie dangereuse, ce n'est pas un asile, bien au contraire, c'est une folie qui a quelque chose d'euphorique. Et ce monde et l'une des plus grande forces du manga, parce qu'il a quelque chose de fascinant, qu'il est le cadre parfait pour le genre d'histoire que raconte Kekkai Sensen et surtout parce qu'il justifie la qualité essentiel de l'animé : son humour. En effet, quand on se perd dans un monde aussi fou et déroutant, il vaut mieux en rire qu'en pleurer, et tous les personnages de la série partagent cet humour un peu acide, qui m'a fait me tordre de rire pendant certains épisodes.
Malgré tout, cela reste du contexte, un monde, de l'humour, est-ce que cela suffit à faire d'un manga une bonne œuvre ? Non. Bien sur, mais il faut ajouter à cela, dans Kekkai Sensen, une batterie de personnages intéressants, les membres de Libra et le personnages principal, Léo, mais aussi les antagonistes et d'autres personnages aux rôle plus flous, qui sont tous, c'est un tour de force en seulement douze épisodes, biens définis dans leur psychologie et qui ont pour la plus part un véritable intérêt. Il faut ajouter à cela une animation vraiment agréable et une bande son carrément bonne et vous obtenez ce qui fait la force de Kekkai Sensen. Et derrière ces qualités évidentes, il y en a d'autres, parfois moins visibles, en tout cas moins évidente après ces trois mois de pauses, qui sont, bien sur, les qualités scénaristiques de la série. Assez brièvement et pas forcément très clairement, je m'en excuse mais j'ai du mal à me souvenir de tous les éléments de l'intrigue en détail, le scénario de Kekkai Sensen est souvent surprenant sans jamais tout transcender, pourtant, il a quelque chose d'attachant, parce qu'il raconte une histoire d'espoir pur, et que c'est quelque chose qui marche toujours chez moi. Et encore une fois, on en revient au monde. Dans un monde de pur folie, l'espoir est quelque chose d'essentiel, croire que demain les choses iront mieux, que, peut-être tout redeviendra normal ou que, du moins, rien n'empirera, croire qu'un simple humain comme Léo pour non seulement survivre dans un tel monde, mais aussi y avoir une influence. Je ne peux pas vraiment en dire plus sans spoiler, mais le dernier épisode illustre cela à merveille, et je me permets d'en citer juste une pharse : « Comment peut-on vivre dans un monde où l'on appelle un enfant Roi de la Destruction ? ». En même temps, et on entre ici dans ce qui est peut-être le plus intéressant dans Kekkai Sensen, il propose tout un discours, pas forcément évidemment, beaucoup plus sombre et intéressant que ce que le ton léger de la série pourrait laisser penser sur la société actuelle.
Dans la plus pur tradition bouddhique, c'est une histoire fondée sur la réincarnation, et sur la répétitions de cycles, et, dans les textes bouddhistes, ces cycles sont des cycles décadent, ce qui est confirmé par le fait que pour l'un des personnages, Hellsalem's Lot est une juste la suite logique du monde et, qu'on le sauve ou non, ce dernier finira encore par sombrer dans la folie et, en même temps, à cette pensée bouddhique ou trouve beaucoup d'éléments chrétiens associés, notamment le motif de la croix, ultra présent dans l'animé, et d'autres moins évidents comme le nom de la ville, Hellsalem, qui rappelle non seulement la ville de Salem aux Etats-Unis où à eu lieu la chasse aux sorcières mais aussi Jerusalem ( en japonais, il n'y a que le premier katakana de différent entre les deux mots ヘレサレム et エルサレム qui en romanji donnent herusaremu et erusaremu ) autrement dit deux lieux où la foi chrétienne est très importante ( et se manifeste de façon quasi opposée ). Selon moi, l'association des deux religions rejoint le message du tolérance évident de l'animé, et, même temps, charge l'histoire d'une dimension quasi mythologique où sauver le monde est avant tout un acte de foi, pas tant religieuse que de foi en le futur et les gens, et en leur capacité, justement, à brisé ce cycle de décadence bouddhique.


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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyMar 7 Avr - 16:16

Chose promise chose due, voilà, avec un peu de retard, mon avis sur l'excellent Death Parade : https://mhgenerations.forumgaming.fr/t85-les-mangas-indispensables-d-hyksos#1624
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyMar 7 Avr - 16:49

Oulà, j'ai pas encore répondu à ce sujet. x) Bon n'étant ni un grand fan ni un expert de mangas j'vais pas répondre à grand-chose, et ça risque pas d'être transcendant, mais bon, c'est la moindre des choses. x)

=> FMA : mdr c nul. (Juste, c'est Amestris. :B)
En ce qui concerne King Bradley, il est quand même vachement populaire, et au début de l'oeuvre on voit pas du tout le caractère dictatorial du régime. X)
En ce qui concerne ton avis je trouve qu'il résume très bien l'intérêt de l'oeuvre, on a pas une bête succession de combats contre des boss de plus en plus forts avec une histoire qui est juste un prétexte pour troncher du méchant, mais au contraire les mêmes personnages restent à peu près tout le long de la série, l'auteure sait donner une profondeur aux personnages et les nuancer, ils sont de plus très bien exploités (enfin je trouve), et comme tu l'as dit l'ambiance un peu sombre est très bien faite.
Un autre élément que j'ai adoré, c'est que même dans des passages un peu solennels ou sérieux, y a souvent des petites touches d'humour bien placées.

=> Angel Beats : *_* Vraiment, j'ai bôcou émé cet anime. Je l'ai trouvé très beau, assez étonnant, bien réalisé, m'bref, j'ai adoré. Et je l'avais pas vu comme une ode à la vie, du coup ton point de vue m'intéresse vachement, j'aime bien cette interprétation.

=> SnK : J'ai adoré aussi. J'aime bien ce que tu dis dessus, tu fais bien ressortir le fait que les personnages ne sont pas originaux (même si pour le coup je les aime bien, ce qui n'est pas le cas de tous les personnages basiques), on dirait presque que tu allumes le manga et quelque part j'ai bien aimé, ça nuance. xD Bon c'est vrai que tu y vas un peu fort, tu fais bien de rappeler à la fin que t'as bien aimé. :'D
En ce qui concerne le manga, on m'avait dit que les dessins étaient moins beaux que ceux de l'anime, et je suis d'accord, je préfère globalement l'anime, mais ce que j'aime bien avec les dessins de la version papier, c'est que je trouve qu'ils rapportent assez bien l'ambiance très sombre et un peu "d'horreur" (pas dans le sens "film d'horreur" hein :'D) du manga et des personnages, de ce point de vue j'ai bien aimé.

Voilà, c'est tout pour moi, j'ai bien aimé les critiques que j'ai lues de manière générale. ^^
Gégé pour le pavé total ! xD
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyMar 7 Avr - 23:04

Haha bah content que ça ait pu t'intéresser ! ( Yep Angel Beats et vraiment un énorme kiff Very Happy )
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Zbartsien

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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyMer 8 Avr - 12:04

Kore wa zombie desu ka

Je trouve qu'il manque, il one shot en deux saison mais c'est marrant et très décalé.

One shot en deux saison ? oui j'ai osé sortir l'incohérence du siècle.
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Shikeiyō

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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyMer 8 Avr - 12:26

J'avais commenté tes critiques sur l'ancien forum, ce que je le regrette pour ça justement, devoir refaire les dossier et topic ;__;

Enfin, très bonne critique à chaque fois, je me base souvent dessus quand un nouvel animé m'intéresse.
D'ailleurs vu que quelques nouveaux titres m’intéresse, je m'y pencherai un peu plus en détail bientôt.

J'avais bien aimé que tu parle de Monster, un manga  excellent qui est de moins en moins connu malheureusement.

Je commenterai Akame ga kill : on me l'avait conseillé dès la sortie du deuxième épisodes en disant "regarde le il est super", après les avoir vu je me demandais ce qui était si bien ? L'histoire semblait bien caricaturé, et ne me passionnait pas plus que ça mais j'ai continué à suivre. La tournure devenait de moins en moins bonne pour faire un final décevant comme tu disais.
Spoil sur la fin :
Il n'y avait plus du tout cette lueur d'espoir pour que la fin deviennent intéressante.
Si la fin n'est pas celle du manga, alors c'est un bonne nouvelle, peut-être qu'elle vaudra mieux que celle de l'animé et que ça vaut le coup de la lire.

Mais du coup, vu que tu déconseille certains animés, ce ne sont pas des "mangas indispensables" non ? :3
Peut-être devrais-tu changer le titre.
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyMer 8 Avr - 13:17

Zbartsien, je connais pas, mais je regarderais quand j'aurais le temps Smile

Pour ma part Shikei, j'trouve que l'intérêt d'Akame vient surtout de ses personnages, qui sont assez attachants, et de l'univers, mais oui, il y a rien de fou dans ce manga ^^, c'est sympas, sans plus, mais ça vaut pas le gros hit avec lequel il est concurrent, Assassination Classroom, que je suis en train de regarder et qui est vraiment kiffant !

Après pour ce qui est du titre, y'a pas vraiment d'animés que je déconseille en fait. Si je prends le temps d'en parler, c'est que j'ai plus ou moins kiffé, certains moins que d'autres, mais tous restent regardables ou lisables selon moi, et, même si je venais un jour à parler d'un manga que j'ai vraiment pas aimé, ce qui est possible, j'aime bien ce titre que je compte pas changer ( surtout qu'à la base c'est le nom d'une émission de radio en fait ^^ ). Puis, là c'est mon côté hypokhâgne qui ressort, il faut faire la différence entre ce que j'aime et ce qui est véritablement indispensable. Certains mauvais mangas sont indispensables, parce qu'ils sont des référents et que les connaître te permet de mieux juger les autres mangas ( par exemple, bon, j'en parle pas dans cette liste mais j'ai quelques notions concernant One Piece et Naruto, que je n'aime pas du tout, mais c'est bien de les connaître, vaguement, parce que ça me permet d'en parler avec les gens, de dire pourquoi j'aime pas, et surtout que je le veuille ou non, ce sont les deux plus gros mangas de la décennie, et c'est bien de les connaître pour comprendre ce qui a fait qu'ils ont marché, et voir leur influence sur le marché, donc, en ce sens, ils sont indispensables, même si je les trouves fondamentalement mauvais ^^. )
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyMer 6 Mai - 11:21

Dans l'intro de Hunter x Hunter tu dis que Kurapika et Léorio sont quasiment aussi importants que Gon dans l'histoire et beaucoup plus intéressants x: Je trouve que le dernier point (quand tu dis qu'ils sont beaucoup plus intéressants) est déjà dans la partie "Mon Avis". Parce que pour ma part je suis peut-être d'accord avec Kurapika mais pas avec Léorio. Mais sinon tu m'as donné envie de commencer pas mal de Manga et ca tombe bien j'en cherchais de nouveaux. Merci :p
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyMer 6 Mai - 12:30

Ah oui ça, je l'ai dis dans mon introduction, donc ça reste aussi quelque chose d'assez subjectif hein ^^. En tout cas, content de t'avoir donné envie de regarder de nouveaux trucs, hésite pas à me dire ce que t'en as pensé Wink ( Ah si tu veux des trucs récents, je suis en train de regarder Assassination Classroom, qui est mon coup de coeur du moment, et le nouveau manga d'Hiromu Arakawa, Arslan Senki, je devrais parler des deux prochainement, quand j'aurais fini de les regarder. )
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyMer 6 Mai - 12:40

J'ai aussi commencé à regarder Assassination Classroom récemment :p Dès la première action du première épisode on accroche directement x) Par contre Arslan Senki j'en entends souvent parler en ce moment et je vais sans doute voir ce dont sa parle très bientôt.
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyMer 6 Mai - 12:42

Bah pour le coup, c'est pas un chef d'oeuvre, mais c'est intéressant, du moins pour un fan d'Arakawa comme moi, de voir comment elle réussit à ré-injecter ses thèmes de prédilection dans une oeuvre qui n'est pas la sienne.
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyMer 6 Mai - 13:55

j aime bien les gens comme toi qui explique tout sur les mangas qu il aime bravo et merci pour les mangas que je n ai pas encore lu bon je vais les acheter a+
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyMer 6 Mai - 13:57

Content d'avoir pu te donner envie d'en lire certains Nikzo Very Happy ! Hésite pas à me dire ce que t'en as pensé quand ce sera fait !
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyDim 21 Juin - 16:07

Ca faisait un moment que j'avais plus écrit sur un nouveau manga, et pour cause, j'avais plus beaucoup le temps d'en lire ou d'e regarder à causes de mes études, je me contentais donc des animés en cours, et il fallait attendre la fin d'un animé pour en parler.  Or aujourd'hui se sont achevés deux animés Assassination Classroom, sur lequel vous pourrez retrouver mon avis ici : https://mhgenerations.forumgaming.fr/t85-les-mangas-indispensables-d-hyksos#1624 et Owari no Seraph, dont je contais vous parler, mais étant donné qu'il y aura une suite directe en octobre, je préfère attendre de l'avoir vu pour avoir plus de matière.  

Par ailleurs, il y avait un moment, j'avais écrit sur Tokyo Ghoul, l'animé. Entre temps était sorti la seconde saison, qui m'avait beaucoup déçu, notamment par sa fin sur laquelle je n'avais pas eu le courage d'écrire puisqu'il n'y avait rien de sensiblement nouveau à lire.  J'ai pris le temps, récemment, de lire le manga, qui est, comme je l'avais supposé, bien meilleur que l'animé, et qui, pour le coup, est vraiment une petite tuerie, si on oublie la fin qui est complètement foireuse, voir scandaleuse, et qui ne se suffit absolument pas à elle même, encourageant donc le lecteur ( à ce niveau là, c'est plus des encouragements, c'est une prise d'otage mais bon ... ) à lire la suite, qui est en cours de parution, TG : RE.  Donc voilà, je tenais quand même à vous en parler un minimum, parce que le manga est vraiment d'une autre qualité malgré tout.  

Il me semble avoir tout dit, je devrais parler de Plastic Memories assez prochainement, et, en attendant, hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé d'Assassination Classroom qui est mon coup de cœur de la saison !


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Sakahiro

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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyDim 21 Juin - 19:36

Post très intéressant. Assez d'accord sur les mangas que tu critique.

Citation :
Par ailleurs, il y avait un moment, j'avais écrit sur Tokyo Ghoul, l'animé, entre temps était sorti la seconde saison, qui m'avait beaucoup déçu, notamment par sa fin, sur laquelle je n'avais pas eu le courage d'écrire, puisqu'il n'y avait rien de sensiblement nouveau à lire. J'ai pris le temps récemment de lire le manga, qui est, comme je l'avais supposé, bien meilleur que l'animé, et qui, pour le coup, est vraiment une petite tuerie, si on oublie la fin, qui est complètement foireuse, voir scandaleuse, et qui ne se suffit absolument pas à elle même, encourageant donc le lecteur ( à ce niveau là, c'est plus des encouragements, c'est une prise d'otage mais bon ... ) à lire la suite, qui est en cours de parution, TG : RE.

Dans tout ça y a que 2 phrases. C'est très dur à lire et à suivre. Tu devrais mettre plus de points, y a beaucoup trop de virgules ( je dis ça pour la lisibilité de ton post )

Merci pour ton avis ^^
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyLun 22 Juin - 0:17

Content que mon baratin ait pu t'intéressé ! ( Je reverais la phrase en question alors ^^ )
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Deabkuma




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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyLun 22 Juin - 9:52

Ah tiens je ne pensais pas que tu te mettais encore aux critiques... J'avais eu l'occasion de les lires sur l'ancien forum de mh4. Avec cette dernière critique, j'ai l'impression que tu t'es amélioré au fil du temps. Je trouve tes critiques de plus en plus complètes.

Bon je vais bien évidement répondre à la dernière critique d'un anime qui s'est terminé il y a quelques jours et qui a provoqué mon engouement : Ansatsu Kyoushitsu (Assasination Classroom).

Pour ce qui est de la référence à GTO, elle était clairement évidente. J'ai l'impression qu'il y a de plus en plus d'animes qui reprennent un peu les codes de GTO en y implémentant leurs propres problématiques. Je pense bien évidement à AC mais aussi à Denpa Kyoushi qui reprend un peu le style de GTO avec plus de modernité.

Pour ce qui est de l’ambiance, des enjeux et des thèmes abordés, je ne peux rien ajouter de plus. Je n'avais pas capté l'image du complexe d’Œdipe c'est plutôt bien trouvé. Il n'y a que deux points que je pourrais souligner en plus. Le premier est ce fait de détourner l'attention du spectateur. Koro-Sensei est un personnage des plus mystérieux, on ne connais rien de ses origines et de son passé. Pourtant c'est une question qui devrait frustrer le lecteur, et bien pas du tout, l'auteur détourne son attention par cette huroumr et cette légèreté que tu a énoncé plus haut. Le deuxième point, c'est les OST, l'opening et l'ending qui je pense méritent d'être développés. En ce qui concerne les ost elles sont plutôt bonnes et représentent parfaitement l'ambiance de l'anime. On alterne entre des rythmes soutenus et stressants à des rythmes calmes et joyeux. L'opening et l'ending, je trouve leurs apparition pertinentes, je m'explique. Le schéma que suit la plupart des épisodes :
Spoiler:

Voilà voilà ce sera tout pour moi.
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyLun 22 Juin - 12:21

Yep, c'est très vrai pour Koro-sensei. J'ajouterais que l'on n'est pas frustré de savoir tout ça parce que c'est un personnage qui se suffit à lui même à l'instant présent en fait ^^. Il est très différent, bien sur, mais en même temps, il me fait penser à de vieux sages comme Gandalf ou Yoda, sur lequel on peut avoir des infos si on se renseigne mais qui sont dans un premier temps juste présentés comme des êtres quasi-supérieurs, ce qui fait que le lecteur ou le spectateur ne s'interroge pas sur leur passé et se contente d'apprécier leur connaissance et sagesse présente. Koro-sensei est dans la même lignée, le côté fun en plus.

En tout cas, content que tu apprécies mes critiques !
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyLun 22 Juin - 13:26

Personnellement je suis très frustré de ne rien savoir à son sujet. Après moi je regarde pas l'anime mais je lis les mangas. Et je trouve que cette oeuvre se prête plus à un anime qu'à un manga en fin de compte. L'humour y est mieux transcris et on prend plus de plaisir à suivre l'évolution de la classe. Dans le manga, l'auteur nous implémente des indices sur le passé de Koro-sensei sans aller au bout et je trouve ça dommage. Je trouve que les élèves sont très bien développés , ils ont tous leur petite histoire et leurs problèmes d'ados , mais Koro-sensei n'est pas suffisamment développé quand on compare.
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyDim 28 Juin - 1:07

Bon ba j'ai tout lu. Franchement chapeau d'avoir écrit tout ça, c'est complet et très pertinent.

SAO c'est une déception pour moi. au début j'avais vraiment accroché mais la deuxième partie m'a vraiment déçu.
Monster et Shinsekai Yori c'est probablement les 2 mangas qui m'ont le plus marqué. Ils sont juste tellement bien fait, je pourrais les lire encore et encore.

Sinon j'avais déjà entendu parler de Pandora Hearts mais j'ai jamais vraiment regardé ce que c'était. Je vais essayer pour voir ce que ça donne.

Si tu veux un bon animé détente et surtout bourré d'humour je te conseille Baka To Test no Shoukanjuu (à mon avis tu dois connaître). J'ai jamais autant rigolé devant un animé Very Happy
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyDim 28 Juin - 12:36

Yep, j'ai regardé le premier épisode de BTT, mais j'avais pas accroché, faudra que je m'y remette ^^.
Pour PH, il faut absolument le lire par contre, l'animé est une bouse sans nom ^^, et on est d'accord pour Shinsekai Yori et Monster, deux gros, gros chefs d'oeuvres. J'ai hâte de commencer 20th Century Boys, qui est d'Urasawa aussi, et pour ce qui de SAO, j'peux pas dire qu'il m'a déçu, parce que ça reste agréable à regarder, mais c'est vrai que les 14 premiers épisodes sont absolument fous et que le reste est en dessous.

En tout cas, merci d'avoir pris le temps de toute lire ! ( Je sais pas comment vous faites, j'aurais pas la force perso ^^' ) Ca me fait toujours plaisir d'avoir des retours, surtout quand ils sont positifs ^^' ! ( Mais vous méprenez pas, en vrai, c'est rien à faire, j'ai pas écrit les 40 pages d'un coup, j'fais ça manga par manga, donc en vrai ça va vite ^^.
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos EmptyDim 28 Juin - 13:24

20th Century Boy c'est un tuerie. Mon oncle me les a tous filé et j'ai du les lire une 20aine de fois depuis.
Dès que t'as l'occasion fonce tu le regretteras pas Smile
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MessageSujet: Re: Les mangas indispensables d'Hyksos   Les mangas indispensables d'Hyksos Empty

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